L’équipe de l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises propose 6 sujets de PFE pour les étudiants du programme grande école (PGE) d’emlyon business school.
Ces sujets seront affinés en fonction de l’intérêt porté par les étudiants intéressés.
Merci de faire part de votre intérêt pour l’un des sujets en écrivant à cette adresse : pfe.ifge@em-lyon.com.
– Corporate ou collégiale ? Le rôle des indicateurs financiers dans la gouvernance des organisations (avec François Regis Puyou)
Dans sa présentation sur la gouvernance des universités, Paolo Quattrone distingue deux types de gouvernance : la ‘corporate’ et la ‘collegiate’ (cf. vidéo ci-dessous). La seconde repose sur une ‘hiérarchie’ et des ‘tensions’ hautement désirables. A partir de vos expériences de réunions en entreprise et de celles de managers recueillies au moyen d’entretiens, explorez le rôle des données financières dans la mise en place de l’un ou l’autre type de gouvernance.
https://www.youtube.com/watch?v=6D8Ddmvz9v8&list=PLsRNoUx8w3rOvl8DAv-5dXAA72f9MaBWF&index=3
– Orchestrer la transition écologique : La gouvernance optimale pour les startups à impact ? (avec Xavier Blot)
La transition écologique n’est plus une option, mais une nécessité impérieuse pour les entreprises de notre époque, notamment pour les startups à impact, dont l’essence même repose sur une contribution positive et mesurable à la société et à l’environnement. Dans ce contexte, la question de la gouvernance est cruciale. Elle doit être conçue non seulement pour répondre aux défis internes de l’entreprise, mais aussi pour intégrer les exigences d’un environnement en mutation rapide, marqué par l’urgence climatique et les attentes sociétales croissantes en matière de responsabilité d’entreprise.
L’objectif de ce PFE est d’explorer la gouvernance optimale pour les startups à impact, avec un accent particulier sur les mécanismes de prise de décision, la structure organisationnelle, et le rôle des différentes parties prenantes, y compris les investisseurs, dans la facilitation et l’accélération de la transition écologique. Vous étudierez comment une gouvernance efficace peut aider ces startups non seulement à naviguer dans le paysage complexe des défis environnementaux, mais aussi à saisir les opportunités de croissance durable qui en découlent. »
– Prise en compte des parties prenantes « invisibles » ou « silencieuses » dans les systèmes de gouvernance (Marie-Claire Loison)
L’implication et la prise en compte des parties prenantes constituent un cadre de référence couramment utilisé pour analyser les systèmes de gouvernance (notamment des organisations). Dans cette optique, les parties prenantes généralement évoquées correspondent à des acteurs du type actionnaires, salariés, clients, fournisseurs, clients/consommateurs, pouvoirs publics, syndicats, ONG et associations, etc. Mais quid des parties prenantes qui ne disposent pas des ressources/moyens d’exprimer leurs attentes ou de représenter leurs intérêts? On peut par exemple penser à des personnes, à des groupes, à des communautés voire à des pays qui ne sont pas représentés dans les systèmes de gouvernance. En élargissant encore le périmètre, on pourrait également inclure les animaux (non-humains), les insectes, les oiseaux, les végétaux, les mers et océans, la biodiversité, etc. Comment leurs intérêts sont-ils représentés et pris en compte dans les systèmes de gouvernance ? Leurs demandes et leurs besoins sont-ils moins légitimes que ceux des parties prenantes plus « traditionnelles » et visibles ? Tout invisibles ou silencieuses qu’elles soient, ces parties prenantes doivent-elles pour autant être ignorées ou délaissées ?
Il s’agira donc ici de mener une étude sur la prise en compte des parties prenantes « invisibles » ou « silencieuses » dans les systèmes de gouvernance, et ce, tant à l’échelle micro des organisations qu’à une échelle plus macro-sociétale de type gouvernance mondiale. »
– La gouvernance des chaînes logistiques responsables et éthiques dans le secteur de la mode (avec Haithem NAGATI)
Sous la pression croissante des ONG, des réglementations et des attentes des consommateurs, la responsabilité des entreprises s’étend désormais bien au-delà de leurs propres activités pour englober l’ensemble de la chaîne logistique. Elles doivent désormais adapter et réorganiser leurs chaînes logistiques en intégrant systématiquement des considérations environnementales et sociales. Cette démarche exige des entreprises qu’elles s’assurent que leurs fournisseurs et sous-traitants respectent des normes élevées en matière de durabilité, d’éthique et de conditions de travail. Cependant, cette approche présente des défis majeurs, notamment la complexité de surveiller et de contrôler les pratiques des fournisseurs et sous-traitants dans des contextes géographiques et culturels variés. De plus, les entreprises doivent souvent faire face à des coûts supplémentaires liés à la mise en œuvre de ces initiatives, ainsi qu’à la nécessité de collaborer étroitement avec des partenaires qui ne partagent pas toujours les mêmes priorités en matière de durabilité.
Ce PFE a pour objectif d’analyser l’impact des mécanismes de gouvernance, en particulier ceux liés au conseil d’administration, sur le développement d’une chaîne logistique plus durable et éthique dans l’industrie mondiale de la mode. Il s’agit de s’interroger sur le rôle que jouent certains principes de « bonne » gouvernance dans l’engagement des principaux acteurs du secteur de la mode (FashionUnited Top 100) en faveur de pratiques responsables et éthiques au sein de la chaîne logistique.
– Technologie, planète, société: comment les DG ajustent stratégie et organisation face aux transformations (avec Vincent Giolito)
L’environnement stratégique des entreprises subit des transformations profondes et accélérées dans les dimensions technologique (p.ex. IA générative), écologique (dérèglement climatique) et sociétale (p.ex. revendications de reconnaissance d’identité). Face à ces transformations, quelle est la réponse d’un.e directeur.trice général.e en termes de stratégie et d’organisation? Une promotion d’étudiants emlyon a procédé à plusieurs dizaines d’interviews de DG d’entreprises de tailles diverses pour recueillir leurs réponses.
L’objectif de ce PFE est d’analyser le contenu de ces interviews. Cette analyse sera guidée par une méthode précise et éprouvée. Un cadre théorique sera proposé pour guider le travail. Cette démarche s’inscrit dans une recherche plus vaste sur les transformations et leur impact en stratégie et organisation.
– Governance and informational asymmetries : how CEO manage disclosure to investors (avec Loïc Belze)
For more precisions, please contact the professor.