Capital mondial, emploi local

Dans sa chronique pour Le Monde Economie, Pierre-Yves Gomez retrace l’histoire de Renault Trucks pour illustrer l’éloignement des centres de décision politiques et économiques. Le capital déménage au gré de la logique de rentabilité, mais le travail reste à son échelle locale.

Pour lire l’article

Référentiel pour une gouvernance raisonnable des entreprises – édition 2015

Une nouvelle édition du Référentiel pour une gouvernance raisonnable des entreprises a été publiée par l’IFGE (Institut Français de Gouvernement des Entreprises), l’équipe de recherche en gouvernance dirigée par Pierre-Yves Gomez, professeur de stratégie. La précédente mouture, datant de 2009, avait submergé le marché des petites et moyennes entreprises. Tant et si bien que le code de gouvernance qu’elle inspira est aujourd’hui le plus utilisé par les entreprises cotées en France. Dans cette nouvelle édition, Pierre-Yves Gomez maintient vivant le texte en le complétant du fruit de ces 6 années de réflexion et d’expérience. On y retrouve le cœur du propos de 2009 : à savoir, la volonté claire de se départir d’une acception rigoriste et procédurale de la gouvernance pour une vision plus pratique, attachée à la réalité des entreprises. La « bonne » gouvernance a tendance à transposer un même modèle de gouvernance à toutes les entreprises. Pierre-Yves Gomez lui oppose une gouvernance « raisonnable » qui ajuste le régime de gouvernance visé selon la structure de l’entreprise, qu’elle soit à capital dilué ou non, patrimoniale ou entrepreneuriale, etc. On y trouve donc un outil d’analyse affiné, agrémenté d’encadrés à vocation pratique et pédagogique pour chaque section.

Si ce modèle pratique a autant de succès auprès des entreprises, c’est aussi parce qu’il procède d’une analyse rigoureuse et méthodique des différents pouvoirs de gouvernance et des « régimes politiques » qu’ils produisent dans l’entreprise. Une surprise pour ceux qui ont suivi les cours de gouvernance de P.-Y Gomez : un sixième régime a été introduit. On vous laisse découvrir.

Dirigeants, actionnaires, administrateurs, mais aussi salariés, professionnels ou néophytes dans le monde des affaires, ce Référentiel est l’occasion pour chacun de jeter un œil nouveau sur les entreprises et leurs enjeux. Au premier rang desquels figure la garantie de la pérennité de l’entreprise, une clé du succès par les temps qui courent…

Pour le télécharger en langue française: Référentiel IFGE – Mai 2015

Download the english version of the Middlenext governance code.

Vous pouvez aussi télécharger la version planches pour imprimer en A3, relier et conserver le Référentiel sous forme de livre. Référentiel IFGE – Mai 2015 planche

Ne vous en privez pas !

Interview TV de Pierre Alanche sur les administrateurs salariés

Pierre Alanche fut administrateur salarié de Renault. Il répond aux questions de Jean-Philippe Denis sur Xerfi Canal à propos du rôle des administrateurs salariés et leur place dans la gouvernance des entreprises.
Il a écrit un livre sur son expérience d’administrateur:

Alanche, P. 2007. Renault Côté Cour : Un salarié au conseil d’administration. Paris: Éditions de l’Atelier.

Cahier pour la Réforme: Le rôle et la responsabilité de l’actionnaire de long terme

Pour télécharger le document: Cahier pour la Réforme No1 ACTIONNAIRE DE LONG TERME 2015

Résumé

Aux origines du capitalisme, les actionnaires s’engageaient pour longtemps. On ne pouvait pas se retirer ou se désengager facilement. Avec les marchés financiers, les choses ont changé et les sorties sont devenues de plus en plus faciles. Une nouvelle catégorie d’actionnaires est alors née : celle des investisseurs. A l’exception de quelques uns, la plupart des investisseurs porte un regard distant sur la vie de l’entreprise, un regard focalisé sur les résultats. Ces pratiques expliquent très largement l’image dégradée que donnent les actionnaires aujourd’hui.

L’objectif de ce Cahier pour la Réforme est de montrer que l’actionnaire, lorsqu’il se place dans une démarche de long terme, peut devenir un partenaire de l’entreprise et contribuer à redonner une réelle fonction à l’Assemblée générale. Cette réflexion apporte des préconisations sur l’implication de l’actionnaire de long terme et présente une démarche concrète que des entreprises pourraient retenir et mettre en place.

L’actionnaire de long terme se donne pour rôle et pour responsabilité de défendre l’intérêt social à long terme (c.à.d. l’intérêt commun à tous les actionnaires). En se positionnant ainsi sur le long terme, il contribue à défendre l’intérêt général de l’entreprise.

Pour être cet acteur responsable, ce travail propose que l’actionnaire de long terme écrive et soumette à l’Assemblée générale son « projet actionnarial ». Ce projet définit les grands principes selon lesquels l’actionnaire souhaite voir l’entreprise se développer. Plusieurs actionnaires peuvent soumettre leur « projet actionnarial » respectif à l’Assemblée générale. Cette dernière peut agréer un ou plusieurs de ces projets. On parle alors selon le cas, d’un « actionnaire agréé long terme » ou d’un collège s’ils sont plusieurs.

Une fois agréé par l’Assemblée générale, le collège des « actionnaires agréés long terme » soumet à l’Assemblée générale un projet de « pacte d’orientation ». Ce « pacte d’orientation » est unique et comporte les orientations à long terme que l’Assemblée générale entend donner à l’entreprise. L’objectif est de donner du sens à l’Assemblée générale sans pour autant s’immiscer dans la gestion de l’entreprise.

Le « pacte d’orientation » traite des différents éléments qui définissent le modèle de croissance. Il permet à l’Assemblée générale de préciser le mandat qu’elle confie aux membres du « Conseil d’administration ». Par cette forme d’engagement et d’implication, l’Assemblée générale contribue à défendre l’intérêt général de l’entreprise.

Les « actionnaires agréés long terme », chacun en ce qui le concerne, sélectionnent et présentent à l’Assemblée générale des candidats pour siéger au sein du « Conseil d’administration ». La nomination de membres du « Conseil d’administration » issus des « actionnaires agréés long terme » vise à inclure dans la composition du « Conseil d’administration » des administrateurs impliqués, ambassadeurs des « projets actionnariaux » et du « pacte d’orientation ».

Pour ce cahier, l’IFGE et FÉDÉRACTIVE ont réuni une quinzaine de personnalités qualifiées, toutes concernées par le sujet : actionnaire, dirigeant, syndicat, juriste, investisseur, enseignant-chercheur, analyste financier, gestionnaire d’actif. Ensemble, ils ont dressé, en collaboration avec ECOFI INVESTISSEMENTS, le portrait de cet actionnaire qui se place dans une posture différente et qui choisit d’accompagner durablement les entreprises.

 

Communiqué de presse
28 mai 2015

Gouvernement des entreprises :

22 propositions concrètes sur le rôle et la responsabilité de l’actionnaire de long terme

Alors que la saison des Assemblées générales s’achève dans la polémique et au moment où le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, réaffirme que « l’État demeure avant tout un actionnaire de long terme avec une vision industrielle »*, l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE) publie son nouveau Cahier pour la Réforme sur le rôle et la responsabilité de l’actionnaire de long terme.

 

Cette étude fait la synthèse des principales questions liées à l’actionnariat de long terme (définition, place, évolutions …), en analyse les controverses et présente 22 propositions concrètes. Elles ont pour objectif d’aider à la mise en place de nouveaux principes et de nouvelles pratiques de fonctionnement des Assemblées générales des sociétés cotées françaises.

Proposition phare: l’actionnaire de long terme doit pouvoir soumettre en Assemblée générale, une résolution sur un « projet actionnarial » pour l’entreprise.

Ce Cahier a été réalisé en partenariat avec FÉDÉRACTIVE, premier actionnaire de SEB, leader mondial du petit électroménager.Pour Pascal GIRARDOT, Président de FÉDÉRACTIVE, « Selon notre expérience, lorsque des actionnaires de long terme incarnent un projet actionnarial, ils apportent à l’entreprise une visibilité et une stabilité qui lui font souvent défaut ».

 Pour Jean-Charles CLÉMENT, professeur de finance à EMLYON Business School et responsable de ce Cahier pour la Réforme : « L’actionnaire de long terme doit se donner pour rôle et pour responsabilité de défendre l’intérêt social à long terme, c’est-à-dire l’intérêt commun à tous les actionnaires. En se positionnant ainsi sur le long terme, il contribue à défendre l’intérêt général de l’entreprise ».

A propos de l’IFGE :

Fondé sur des travaux engagés à EMLYON depuis 1996, l’IFGE a pour objectif d’accumuler du savoir et de l’expérience pour les mettre à disposition des acteurs du gouvernement des entreprises.

Sous la responsabilité de son Directeur, Pierre-Yves Gomez, l’Institut est promoteur d’un gouvernement des entreprises fondé sur le partage bien défini des responsabilités entre les parties prenantes. Il apporte aussi un regard critique sur les limites de la métamorphose en cours et ses dérives éventuelles.

 A propos de FÉDÉRACTIVE :

Depuis sa création en 2005, FÉDÉRACTIVE poursuit une politique d’actionnaire de long terme vis à vis de SEB, transparente, qu’elle partage avec tous les actionnaires qui se reconnaissent dans cette démarche. Elle a récemment élargi sa politique d’actionnaire à d’autres entreprises françaises cotées.

www.federactive.com

www.clubfederactive.com

@federactive

Contacts presse 

EMLYON Business School                                                        FÉDÉRACTIVE

Valérie Jobard                                                                         Sarah Chauleur

jobard@em-lyon.com                                                  contact@federactive.com

04 78 33 78 29/ 06 07 81 70 02 @valeriejobardPR                      06 76 31 76 38

 

*source interview pour L’Usine Nouvelle du 18 mai 2015

Rapport 2014 sur les entreprises faisant référence au code de gouvernance MiddleNext

Publié en décembre 2009, le code de gouvernance MiddleNext a pour vocation de proposer aux entreprises cotées moyennes et petites des recommandations fondées sur une gouvernance « raisonnable » et compatibles avec leur taille, leur structure de capital et leur histoire.

Comme chaque année, MiddleNext a confié à l’IFGE l’analyse des entreprises qui se sont référées à son code de gouvernance pour l’exercice 2013. En donnant une image de la population des entreprises qui ont adopté le code MiddleNext, le rapport permet de mieux appréhender leurs caractéristiques, leurs systèmes de gouvernance et les problématiques que le code peut permettre de résoudre.

Le rapport décrit les entreprises ayant adopté le code MiddleNext et leurs systèmes de gouvernance. Il donne des détails sur la mise en œuvre concrète des recommandations du code MiddleNext.

Nous sommes heureux de constater que les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s’approprier le code MiddleNext » souligne Caroline Weber, Directrice générale de MiddleNext, « les explications éventuelles sont également de plus en plus claires et pertinentes ». Pour Pierre-Yves Gomez, directeur de l’IFGE, «Chaque année, les chiffres confirment la particularité du profil de gouvernance des entreprises moyennes et leur différence avec les entreprises du CAC40».

Pour télécharger : Rapport entreprises code MiddleNext IFGE 2014

Le « golden hello » sourit aux audacieux

Dans sa chronique dans Le Monde Economie, Pierre-Yves Gomez touche le sujet de l’engagement et de la rémunération des dirigeants.

Pour le remercier de son arrivée à la direction générale de Sanofi, Olivier Brandicourt recevra 4 millions d’euros de « golden hello ». Cette pratique complète les multiples dons que reçoivent les dirigeants sous forme de primes, bonus, stock-options et parachute dorés. Car dans l’idéologie néolibérale, le talent individuel est surévalué par rapport à celui de la communauté de travail.

Dans le monde antique, la prise d’un poste de pouvoir était ressentie comme une charge si précieuse que la personne devait sacrifier une partie de sa fortune à ceux qu’elle avait l’honneur de gouverner.

C’est donc l’inverse dans l’entreprise néolibérale. Le dirigeant, loin d’exprimer sa gratitude à la communauté des travailleurs, reçoit des dons avant, pendant et après son mandat.

Pour lire la chronique: Gomez Le Monde 04 2015

Vidéo de la conférence de Pierre-Yves Gomez: « Libérer le travail et (re)faire communauté »

Dans cette intervention, Pierre-Yves Gomez traite du travail et des travailleurs en proposant une réflexion sur le travail réel dans ses dimensions subjectives, objectives et collectives. Il expose une philosophie du travail et propose des pistes de réflexion sur l’entreprise vue comme une communauté de travail, et non simplement comme un ensemble organisé.

La conférence de Pierre-Yves Gomez « Libérer le travail et (re)faire communauté » a été enregistrée et mise en ligne par la chaire Alter-Gouvernance à l’occasion de la journée GESS 2014 organisée à Clermont-Ferrand par le CRCGM et l’Ecole Universitaire de Management.

Pour visionner la conférence: cliquer ici.

How shared capitalism affects employee withdrawal: An econometric case study of a French-listed company

Nicolas Aubert, professeur à Aix-Marseille Université IMPGT, et Xavier Hollandts professeur à Kedge Business School Bordeaux, tous deux chercheurs associés à l’IFGE publient un article dans la revue Journal of Applied Business Research. L’article traite de l’effet positif de l’actionnariat salarié sur la rotation du personnel et l’absentéisme. Les résultats économétriques concluent que ces effets positifs ne se produisent que dans le cas d’un actionnariat salarié à long terme.

Aubert N., Hollandts X. (2015), How shared capitalism affects employee withdrawal: An econometric case study of a French-listed company, Journal of Applied Business Research, Volume 31, Number 3.

Abstract

The academic literature emphasizes that shared capitalism positively affects employees’ attitudes at work. This paper investigates that issue by testing the relationship between shared capitalism and withdrawal behaviors (turnover and absenteeism). Recent literature interprets shared capitalism as a gift exchange between employers and employees. This paper builds on that literature. The analysis, based on an econometric case study, focuses on a five-year panel dataset of more than 800 subsidiaries belonging to a unique French-listed company. Our results show that only long-term shared capitalism translates into better withdrawal behaviors.

 

La gouvernance en mutation (P.Y. Gomez)

Dans sa chronique pour Le Monde Économie, Pierre-Yves Gomez analyse dans une perspective historique les implications de la mutation actuelle du modèle de l’entreprise technocrate et hiérarchique.

Comme le montre le nouveau concept de management d’entreprises « libérées » (Liberté  &  Cie de S. Getz et B. Carney, Flammarion, 2013), l’entreprise classique est appelée à se transformer. D’une part la valeur ajoutée est désormais créée conjointement par l’entreprise, ses fournisseurs, ses utilisateurs et clients. D’autre part, l’entreprise d’aujourd’hui contrairement au modèle taylorien nécessite des employés autonomes qui, plutôt que suivre des normes fabriquées au sommet de la hiérarchie, peuvent et doivent faire valoir leur compétences et talents. Dans ce contexte, le travail réel doit être désentravé et le millefeuille hiérarchique allégé. Cela implique également que l’apport de travail devient crucial et que le poids relatif de l’apport de capital diminue. Une révolution de la gouvernance se profile-t-elle ?

Pour lire l’article: LE_MONDE_ECO ENTREPRISE

Podcast de Pierre-Yves Gomez sur France Culture: Pour un travail vivant…. comment faire ?

À la suite du troisième prix pour son livre Le travail invisible : Enquête sur une disparition, Pierre-Yves Gomez est invité sur France Culture pour une série d’entretien avec dans les Carnets de l’économie du 29 décembre au 1er janvier à 17h55. Les enregistrements sont disponibles un an en podcast.

Pierre-Yves Gomez 4/4 : Pour un travail vivant…. comment faire ?

Podcast disponible ici pendant un an

Pour rendre le travail vivant, il est nécessaire de concevoir sa triple nature : subjective, objective et collective. En se focalisant sur l’aspect objectif (la performance et le résultat), le travail subjectif du travailleur a disparu. Mais aussi l’aspect collectif. Or, on travaille toujours avec et pour les autres. L’idéologie individualiste et la financiarisation ont rendu invisible cette réalité. Sortir de la crise demande donc de revenir à l’essentiel. Cela permet à l’auteur de cerner des pistes concrètes pour sortir de cette impasse.

Podcast de Pierre-Yves Gomez sur France Culture: Quelle philosophie du travail ? Hannah Arendt et Simone Weil

À la suite du troisième prix pour son livre Le travail invisible : Enquête sur une disparition, Pierre-Yves Gomez est invité sur France Culture pour une série d’entretien avec dans les Carnets de l’économie du 29 décembre au 1er janvier à 17h55. Les enregistrements sont disponibles un an en podcast.

Pierre-Yves Gomez 3/4 : Quelle philosophie du travail ? Hannah Arendt et Simone Weil

Podcast disponible ici pendant un an: www.franceculture.fr/emission-les-carnets-de-l-economie-pierre-yves-gomez-34-quelle-philosophie-du-travail-hanna-arendt-e

La vraie crise économique vient du manque de philosophie sur le travail. Le travail est la source de création de valeur. Deux visions très différentes s’opposent: la vision de Hannah Arendt qui oppose le travail (alimentaire) et l’œuvre (créative,

plus noble), et la pensée de Simone Weil qui voit qu’en s’appropriant son travail l’homme devient libre.

Podcast de Pierre-Yves Gomez sur France Culture: Qu’appelle-t-on financiarisation ? (2)

À la suite

du troisième prix pour son livre Le travail invisible : Enquête sur une disparition, Pierre-Yves Gomez est invité sur France Culture pour une série d’entretien avec dans les Carnets de l’économie du 29 décembre au 1er janvier à 17h55. Les enregistrements sont disponibles un an en podcast.

Pierre-Yves Gomez 2/4 : Qu’appelle-t-on financiarisation ?

Podcast disponible ici pendant un an

La finance oriente l’économie à travers les promesses de profits des entreprises dans leur course pour capter les ressources des marchés. Le concours de beauté devient une course au profit. L’entreprise est réorganisée et pilotée

à travers des objectifs chiffrés. Le directeur financier et les contrôleurs de gestion deviennent des personnes clefs dans l’entreprise.

Podcast de Pierre-Yves Gomez sur France Culture: Qu’appelle-t-on financiarisation de l’économie ?

À la suite du troisième prix pour son livre Le travail invisible : Enquête sur une disparition, Pierre-Yves Gomez est invité sur France Culture pour une série d’entretien dans les Carnets de l’économie du 29 décembre au 1er janvier à 17h55. Les enregistrements sont disponibles un an en podcast.

Pierre-Yves Gomez 1/4 : Qu’appelle-t-on financiarisation de l’économie ?

3 minutes sur les origines de la financiarisation : un problème de financement des retraites, le tournant de 1974 et l’arrivée massive des fonds de pension sur les marchés financiers. La finance commence alors à orienter l’économie : la financiarisation.

Podcast disponible pendant un an: www.franceculture.fr/emission-les-carnets-de-l-economie-pierre-yves-gomez-24-qu-appelle-t-on-financiarisation-2014-12-30

 

Prix du meilleur article Eurofidai pour Nicolas Aubert

Nicolas Aubert, chercheur associé à l’IFGE, a reçu le prix du meilleur article Eurofidai 2014 pour son article « Employee ownership: A theoretical and empirical investigation of management entrenchment vs. reward management » publié dans Economic Modelling. L’article traite des effets de l’actionnariat salarié sur les managers et le management.

Aubert, N., Garnotel, G., Lapied, A., & Rousseau, P. 2014. Employee ownership: A theoretical and empirical investigation of management entrenchment vs. reward management. Economic Modelling, 40: 423–434.

ABSTRACT

Employee ownership is often used not only as a reward management tool but also as an entrenchment mechanism. The literature suggests that good managers use employee ownership as a reward management tool, whereas bad managers implement it for entrenchment, thus suggesting the existence of an equilibrium level of employee ownership. The contributions of this paper are both theoretical and empirical. Theoretically, this paper fills a gap in the published research by taking into account both positive and negative outcomes of employee ownership. Our model produces three main conclusions: (i) Low-performing managers use employee ownership as an entrenchment mechanism (ii) that increases the signaling cost of employee ownership for high-performing managers. (iii) We suggest that employee ownership should not be left only to the management’s discretion because both types of managers have an incentive to implement employee ownership. Our empirical study investigates how employee ownership affects management tenure. This study takes into account the two main motives for employee ownership examined by the model (i.e., management entrenchment and reward management). We find a positive relationship between employee ownership and management tenure. This result provides new evidence that employee ownership can be used as an entrenchment mechanism.

La transparence sur la rémunération des salariés est inexorable

Pierre-Yves Gomez est interviewé par Guillaume Errard du Figaro à propos de la transparence sur la rémunération des dirigeants. Le nouveau directeur financier de Darty a récemment dévoilé les détails de sa rémunération. Ces pratiques sont nouvelles en France et soulèvent plusieurs questions. Cette pratique va-t-elle se généraliser à toutes les entreprises? Tous les salariés seront-ils un jour concernés? Est-ce source potentielle de nouvelles tensions?

Pour lire l’article, cliquer ici. 

La gueule de bois des marchés financiers

Dans cet article, Pierre-Yves Gomez revient sur l’euphorie financière des dernières années. Corrigée par une baisse de plus de 10 % depuis le début de l’année sur la plupart des places financière, les fondamentaux de l’économie reprennent le dessus sur le dopage monétaire. Les entreprises ont exploité en grande partie les perspectives de baisse des coûts de production. La rémunération tirée de l’innovation ou de nouveaux marchés semble également absente. Comment les casinos boursiers peut-il fonctionner sans croissance ? La financiarisation sera-t-elle remise en cause ? L’inquiétude liée à ces questions génère un sentiment de gueule de bois.

Pour lire l’article. 

Troisième Prix du meilleur ouvrage pour Pierre-Yves Gomez par la Fondation Manpower Group et HEC Paris

La Fondation Manpower Group et HEC Paris ont organisé la 19e édition du prix de la Fondation Manpower Group à la CCI de Paris. Il s’agit du troisième prix remporté cette année par Pierre-Yves pour son ouvrage  » Le travail invisible : enquête sur une disparition ».

Ce 19 novembre, Pierre-Yves Gomez a reçu le prix littéraire des grandes écoles « élèves HEC » du meilleur ouvrage. Ce prix récompense un ouvrage apportant une réflexion novatrice et constituant une aide réelle à la décision dans les domaines du travail, de l’emploi, de la société ou du management. La cérémonie s’est déroulée en présence d’Alain Roumilhac, Président de Manpower Group et de Bernard Ramanantsoa, Directeur Général d’HEC Paris.

Pour lire l’interview de Pierre-Yves Gomez:  » SI ON REVIENT AU TRAVAIL RÉEL, ON LIBÈRE LA VALEUR : LA SUBSIDIARITÉ POUR RÉINVENTER LE TRAVAIL  »

Les deux Prix précédents que l’auteur a reçu pour ce livre sont:

Interview de Pierre-Yves Gomez, vainqueur du Prix du Livre RH 2014

Suite à la remise du prix du livre RH 2014 « Sciences-Po, Syntec recrutement, Le Monde » remporté par le livre Le Travail Invisible, Pierre-Yves Gomez est interviewé au sujet de son livre. Les propos ont été recueillis par Anne Rodier et publiés dans Le Monde du 1er octobre 2014.

Pour lire l’interview: « L’entreprise a perdu de vue la réalité du travail », cliquer ici

Le prix du livre RH est remis chaque année par Syntec Conseil en Recrutement / Sciences-Po / Le Monde. Les étudiants de Sciences Po pré-sélectionnent avec leurs professeurs parmi 70 ouvrages qui paraissent chaque année dans le domaine des ressources humaines. Puis, un jury de 12 personnes composé de DRH et de membres fondateurs du Prix du livre RH choisit le vainqueur selon les critères de sélection suivants: nouveauté du sujet/actualité, qualité du traitement et de l’argumentation, explicitation des fondements scientifiques, lisibilité, apport à la réflexion, pertinence pour l’action.

Pour en savoir plus sur le prix et connaitre les trois ouvrages nominés, cliquer ici.

Pierre-Yves Gomez lauréat du Prix du livre RH 2014

La 14ème édition du « PRIX DU LIVRE RH SCIENCES PO, SYNTEC RECRUTEMENT, LE MONDE » a été remportée par le livre Le Travail Invisible de Pierre-Yves Gomez. La cérémonie de remise du Prix était organisée le 30 septembre au Journal Le Monde avec les étudiants de Sciences Po, des professionnels des ressources humaines et de la presse.

Le prix du livre RH est remis chaque année par Syntec Conseil en Recrutement / Sciences-Po / Le Monde. Les étudiants de Sciences Po pré-sélectionnent avec leurs professeurs parmi 70 ouvrages qui paraissent chaque année dans le

domaine des ressources humaines. Puis, un jury de 12 personnes composé de DRH et de membres fondateurs du Prix du livre RH choisit le vainqueur selon les critères de sélection suivants: nouveauté du sujet/actualité, qualité du traitement et de l’argumentation, explicitation des fondements scientifiques, lisibilité, apport à la réflexion, pertinence pour l’action.

Pour en savoir plus sur le prix et connaitre les trois ouvrages nominés, cliquer ici.

Pour lire un chapitre du Travail Invisible, visionner vidéos, entretiens et plus d’informations autour du sujet, consulter le blog de Pierre-Yves Gomez.

Pour suivre les travaux de Pierre-Yves Gomez sur le compte Twitter @PYvesGomez, cliquer ici.

COUVERTURE DE LA PRESSE

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Le Monde interview Pierre-Yves Gomez au sujet de son livre. Les propos ont été recueillis par Anne Rodier et publiés le 1er octobre 2014. Pour lire l’interview.

Dans cette tribune publiée dans Le Figaro, Pierre-Yves Gomez réaffirme la thèse de son livre Le travail invisible et pose la question de la réconciliation entre la société et l’entreprise. Pour lire l’article.

Le quotidien économique Les Echos revient sur le livre de Pierre-Yves Gomez Le Travail invisible, après avoir été récompensé par le Prix du livre RH 2014. Pour lire l’article

 

VIDEOS ET EXTRAITS

La seconde vidéo a été réalisée afin d’illustrer la thèse du livre sur le travail invisible, la crise et les solutions pour en sortir.

Vous pouvez télécharger le chapitre 11 ou le visualiser comme un livre en cliquant sur le programme suivant :

 

Analyse des pratiques de gouvernance dans les entreprises sénégalaises

Melyan MENDY, chercheur associé à l’IFGE, publie un article sur les pratiques gouvernance dans les PME au Sénégal.

MENDY, Melyan. « Analyse des pratiques de gouvernance dans les entreprises sénégalaises », Revue Vie et Sciences de l’Entreprise (VSE), Spécial « Développements récents en gouvernance d’entreprise », Juin 2014, à paraître.

Résumé

Le présent article examine les pratiques de gouvernance dans les Petites et moyennes entreprises sénégalaises. Vingt (20) entretiens semi-directifs ont été effectués auprès des dirigeants d’entreprises sénégalaises et ont été traités selon l’analyse de discours thématique. En mettant en évidence l’existence de plusieurs types de dirigeants en fonction de leurs pratiques de gouvernance observées au Sénégal, les principaux résultats (les thèmes émergents) suggèrent, contre les idées reçues, que la mondialisation n’entraîne pas inexorablement la convergence vers un modèle universel unique de gouvernance dominé par les marchés financiers. En effet, il s’avère que les pratiques de gouvernance d’entreprise sont contingentes aux représentations sociales des dirigeants d’entreprises.

Il n’est de richesse que d’hommes ? Déclarations et représentation

Travail invisible
L’ambivalence du discours sur l’importance du facteur humain est grande, argumente Pierre-Yves Gomez dans cette chronique. La maxime de Bodin : « Il n’est de richesse que d’hommes » est devenue une banalité tant elle est entendue dans la rhétorique managériale. Car le travail humain est source de création de valeur et de compétitivité. La tâche du conseil d’administration étant de penser le long terme, on penserait que les spécialistes des ressources humaines y gagnent une place d’office. En réalité, c’est rarement le cas. Explications : Télécharger l’article

Rapport 2013 sur l’appropriation par les entreprises du code de gouvernance MiddleNext

Publié en décembre 2009, le code de gouvernance MiddleNext a pour vocation de proposer aux entreprises cotées moyennes et petites des recommandations fondées sur une gouvernance « raisonnable » et compatibles avec leur taille, leur structure de capital et leur histoire.

Comme chaque année, MiddleNext a confié à l’IFGE l’analyse des entreprises qui se sont référées à son code de gouvernance pour l’exercice 2012. En donnant une image de la population des entreprises qui ont adopté le code MiddleNext, le rapport permet de mieux appréhender leurs caractéristiques, leurs systèmes de gouvernance et les problématiques que le code peut permettre de résoudre.

Le rapport décrit les entreprises ayant adopté le code MiddleNext et leurs systèmes de gouvernance. Il donne des détails sur la mise en œuvre concrète des recommandations du code MiddleNext. On observe en particulier une progression du nombre d’entreprises ayant mis en place des comités d’audit (66% en 2012 contre 47% en 2011), une progression continue du nombre d’entreprises ayant mis en place un règlement intérieur pour leur conseil (82% en 2012 contre 80% en 2011, 63% en 2010 et 48% en 2009) ainsi qu’une nette augmentation du nombre de sociétés ayant mis en place une évaluation des travaux du conseil (70% en 2012 contre 62% en 2011 et 31% en 2010).

« Nous sommes heureux de constater que les valeurs moyennes s’approprient de mieux en mieux le code MiddleNext » souligne Caroline Weber, Directrice générale de MiddleNext. Pour Pierre-Yves Gomez, directeur de l’IFGE, «Chaque année, les chiffres confirment la particularité du profil de gouvernance des entreprises moyennes et leur différence avec les entreprises du CAC40».

Pour télécharger : 140530_Rapport_2013_v7

Qui décide pour Alstom ?

« Ouvrons la boite noire de la gouvernance » nous dit Pierre-Yves Gomez dans sa chronique à propos de la cession de 2/3 de l’activité de Alstom à General Electric. Qui réalise un arbitrage aussi crucial pour 65 000 salariés ? L’assemblée générale des actionnaires semble impuissante du fait de la dilution du capital. Le conseil d’administration est le seul chef à bord. D’où l’importance d’examiner sa composition et ses intentions. Un appel à s’interroger sur la gouvernance et non seulement sur le rôle de l’État.

Télécharger l’article

Thèse de Asma Fattoum sur les dilemmes du PDG fondateur lors d’une introduction en bourse

Asma Fattoum a soutenu sa thèse de doctorat le lundi 7 avril 2014. Sa thèse s’intitule: « Roi ou Riche: Trois essais sur les dilemmes des PDG fondateurs lors d’une introduction en bourse ». Le titre original est: “Three Essays on the King Versus Rich Dilemma Faced by Founder-CEOs at IPO“.

Le comité de thèse se composait de:

  • Frederic Delmar (Principal Advisor, Lunds Universitet, Sweden),
  • Pierre-Yves Gomez (Chair, EMLYON Business School),
  • Garry Bruton (External Examiner, Texas Christian University, USA),
  • Mike Wright (External Examiner, Imperial College, UK)”.

Cette thèse comprend trois essais qui examinent le dilemme « Roi ou Riche » auquel fait face le fondateur-PDG lors d’une introduction en bourse. En effet, une introduction en bourse dilue les droits de propriété des fondateurs-PDG, ce qui peut affaiblir leur contrôle sur l’entreprise. Pour éviter toute perte de contrôle, les fondateurs-PDG peuvent mettre en place des mécanismes de défense tels que des actions à deux paliers, des structures de contrôle de la pyramide et des pactes-accords de vote. Toutefois, puisque les mécanismes de défense peuvent créer des coûts d’agence et une latitude plus grande pour empiéter sur les droits des nouveaux actionnaires, les mécanismes de défense mis en place par les PDG-fondateurs sont susceptibles de faire l’objet de sanctions financières lors de l’introduction. Ainsi, le PDG-fondateur fait face à un dilemme: soit (1) choisir la solution du roi en mettant en place des mécanismes de défense et subir des pénalités financières ou (2) choisir la solution du riche en n’utilisant pas les mécanismes de défense au risque de perdre le contrôle de l’entreprise mais en assurant une meilleur évaluation financière de l’entreprise lors de l’introduction.

Abstract

This thesis comprises three essays that investigate the king versus rich dilemma confronting founder-CEOs at IPO. Indeed, IPOs dilute founder-CEOs’ cash-flow rights, which may weaken their control over the firm. To prevent any loss of control, founder-CEOs can put in place defensive mechanisms such as dual-class shares, pyramid control structures and voting pact agreements. However, because defensive mechanisms may create opportunities for principal-principal agency costs and discretion for private benefits expropriation, founder-CEOs implementing defensive mechanisms are likely to suffer financial penalties at IPO. Hence, founder-CEOs face a dilemma at IPO: Either (1) select the king alternative by putting in place defensive mechanisms and suffering financial penalty or (2) choose the rich alternative by not using defensive mechanisms and risking loss of control over the firm but securing higher firm valuation at IPO.

In the first essay, I investigate whether founder-CEOs are more inclined than non- founder-CEOs to choose the king alternative. I also examine whether firm age, firm size and venture capital voting power influence founder-CEOs predisposition to prefer the king over the rich alternative. Relying on the literature highlighting founders’ intrinsic and extrinsic specific attributes as well as their emotional biases, I suggest that founder-CEOs are more likely than non-founder CEOs to prefer the king alternative at IPO. I also suggest that firm age and firm size positively impact the use of defensive mechanisms in firms led by founder- CEOs. In contrast, I suggest that venture capital and private equity shareholders are likely to resist implementation of such mechanisms. I test hypotheses empirically using the full population of 467 firms that went public over the period 1992-2010 in France. Findings show that founder-CEOs are more likely than other CEOs to choose the king alternative rather than the rich alternative and that venture capital and private equity investors oppose defensive mechanisms implementation. In contrast, results indicate that founder-CEOs’ propensity to opt for the king alternative is not influenced by firm age and firm size.

In the second essay, I examine whether the king and rich alternatives are mutually exclusive at IPO. In particular, I assess whether the king alternative necessarily leads founder- CEOs to leave money on the table at IPO. I also investigate whether founder-CEOs who choose the king alternative can successfully use affiliation with reputable underwriters and agreement on restrictive share lockups as credible signals to reduce the financial penalty incurred at IPO date. Building upon principal-principal agency theory, I argue that the king alternative produces a significant financial penalty because defensive mechanisms exacerbate adverse selection and moral hazard problems at IPO. Moreover, drawing on signaling theory I suggest that greater underwriter reputation and more restrictive share lockup conditions lower the financial penalty suffered by founder-CEOs selecting the king alternative. I test hypotheses empirically using the full population of 287 founder-CEO led firms that went public over the period 1992-2010 in France. Results show that the king and rich alternatives are mutually exclusive at IPO date. Founder-CEOs who adopt the king position suffer considerable financial penalties at IPO. Furthermore, affiliation with reputable underwriters and agreement on restrictive lockups do not constitute sufficiently credible signals to mitigate those financial penalties at IPO.

In the third essay, I address three aspects of the long-term consequences of the king versus rich dilemma faced by founder-CEOs. First, I examine whether founder-CEOs who choose the king alternative by putting in place defensive mechanisms at IPO are actually experiencing fewer non-voluntary turnover events than founder-CEOs who choose the rich alternative. Second, I assess whether financial penalties suffered at IPO by founder-CEOs who choose the king alternative persist in the long-term post-IPO. Finally, I explore the effects of the king versus rich choice on firm dividend policy. Drawing on a panel data set that includes 287 IPO firms led by founder-CEOs over the period 1992-2010 in France, I show that the higher the number of defensive mechanisms implemented by founder-CEOs, the less likely they will experience non-voluntary turnover event post-IPO. Moreover, in line with stewardship theory arguments I found that the negative effect of defensive mechanisms on firm valuation observed at IPO date shifts progressively and becomes positive in the long- term post-IPO. More importantly, I found that founder-CEOs who select the king alternative are able to largely recover over the long run money left on the table at IPO date, and hence, they can achieve the king and rich outcomes sequentially over time. Finally, in agreement with stewardship theory expectations I found that firms led by founder-CEOs who select the king alternative exhibit lower dividend payout than other firms.

In sum, the results of this dissertation contribute to entrepreneurship and corporate governance research investigating the consequences of founders’ emotional biases on their strategic choices and personal wealth. In particular, this dissertation does confirm that founder-CEOs exhibit idiosyncratic behavior when their control over the firm is at risk. When a founder-CEO faces the king versus rich dilemma that involves (1) a high degree of control using defensive mechanisms, but important short-term economic loss resulting from high underpricing and low price premiums; and (2) no defensive mechanisms against dilution of control, but higher IPO valuation, the striking winner is the king choice. In contrast, when a non-founder CEO is confronted by the king versus rich dilemma, s/he is more likely than a founder-CEO to choose the rich course of action. Moreover, this dissertation confirms that founder-CEOs exhibit stewardship behavior in the long-term, even in situations where their king posture allows them to easily extract private benefits. Evidence of higher price to book ratios for firms in which control is locked by founder-CEOs using several defensive mechanisms suggests that founder-CEOs do not use such devices to extract private benefits but instead use them to implement long-term value maximization strategies. This stewardship behavior enables founder-CEOs who choose the king alternative to recover in the long-run money they left on the table at IPO.

L’IFGE fête ses 10 ans

Depuis 2003 déjà, l’IFGE innove… 10 ans de recherches en gouvernance au service de l’action. 10 ans que nous sommes convaincus, avec nos partenaires, qu’il n’y a pas d’entreprise responsable sans une responsabilité partagée.

Pour marquer cet évènement, nous avons:

  • réalisé une refonte du site et réinventé notre identité visuelle

  • créé une frise animée (cliquez ici) qui revient sur les évènements marquants

  • enregistré des interviews de personnes qui sont engagées dans l’IFGE et des étudiants qui témoignent de l’enseignement qu’ils ont reçu

Les vidéos enregistrées pour les 10 ans

               

Extraits des entretiens avec toutes les personnes qui se sont exprimées: 

  

                     

 

Pierre-Yves Gomez sur les origines de l’IFGE:  

 

        

                  

Pierre-Yves Gomez pour remercier les partenaires de l’IFGE pendant les 10 dernières années et les 10 prochaines:

                      

Caroline Weber, directrice générale de MiddleNext:

Aurélien Eminet, professeur à l’ESDES, Université Catholique de Lyon:

 

Harry Korine, professeur à INSEAD:

Sébastien Dérieux, assistant de recherche à l’IFGE:

Entretien avec des étudiantes de EMLYON qui ont suivi les cours sur la gouvernance d’entreprise de Pierre-Yves Gomez et où interviennent les chercheurs de l’IFGE (Xavier Hollandt, Bertrand Valiorgue, Jean-Charles Clément).

Estelle Dorwling-Carter:

          

 Sabine Geisler: 

 Esther Porte:

   

Thèse de Sébastien Dérieux sur la transmission de la notion de travail bien fait dans l’entreprise

Titre de la thèse : La transmission de la notion de travail bien fait dans l’entreprise. Une enquête sur le rôle de la mémoire des communautés de travail à ENEDIS (ex-ERDF)

Thèse en sciences de gestion de Sébastien Dérieux soutenue à l’Université Jean Moulin Lyon 3, sous la direction de Pierre-Yves Gomez, professeur à EMLYON et directeur de l’IFGE.

Thèse disponible ici en pdf.

Résumé

L’objectif de cette thèse est de montrer comment se transmet une connaissance commune de la notion de « travail bien fait » au sein de l’entreprise. Dans les économies modernes, la question de la connaissance est l’une des plus essentielles mais également l’une des plus complexes à gérer pour les organisations. Le propre de l’entreprise est d’assurer la production continue de la qualité des produits ou service dans lesquels elle se spécialise. Pour cela, le travail doit être évalué et valorisé à différents niveaux, ce qui permet d’appréhender la question du travail bien fait. Cette thèse se focalise sur la constitution et l’apprentissage d’une notion commune du travail bien fait. Cette approche s’éloigne d’une compréhension abstraite des connaissances pour intégrer la réalité subjective, objective et collective du travail dans l’entreprise.

La recherche empirique consiste en une étude qualitative approfondie du travail au sein de différents sites d’ENEDIS (ex-ERDF), société qui gère et exploite le réseau électrique français. L’analyse des données issues de l’observation du travail et des entretiens montre que la notion de travail bien fait est transmise parce qu’elle est appliquée, justifiée, incarnée, éprouvée par une communauté de travail. C’est donc moins l’organisation et le management que la mémoire des communautés de travail qui expliquent la transmission de la notion de travail bien fait.

Le modèle théorique qui émerge des données empiriques indique que la mémoire des communautés de travail se compose de quatre types de connaissances communes : les recettes conventionnelles du travail bien fait, la mémoire des fondements identitaires, la mémoire des épreuves communes, la mémoire des figures du travail. La description détaillée de chaque composante de la mémoire communautaire restitue une vision générale mais précise et concrète des relations de transmission. Elle met aussi en évidence la structure nécessaire pour qu’une communauté de travail élabore et transmette une connaissance partagée du travail bien fait. La thèse précise les conditions de l’apprentissage et du développement chez les travailleurs moins expérimentés d’une aptitude au travail bien fait. Finalement, il apparait qu’en l’absence de communautés de travail vivantes, un niveau de qualité partagé ne peut être maintenu dans l’entreprise.

Mots clés
Communauté, mémoire, connaissances, travail, qualité, transmission, apprentissage, commun, conventions, collectif, évaluation

The transmission of the concept of work well-done in companies. An inquiry into the role of working communities’ memory at ENEDIS (formerly ERDF).

The objective of this doctoral research is to show how a common knowledge of the concept of work well-done is transmitted within companies. In modern economies, knowledge is one of the most essential yet also one of the most complex issues for organizations to manage. A defining feature of companies is to ensure the continued quality of the products or services in which it specializes. In order to do so, work must be assessed and valued at different levels, allowing to tackle the question of work well-done. This thesis focuses on the formation and on the learning process of a common notion of work well-done. This approach departs from a conceptual understanding of knowledge and moves towards considering the subjective, objective and collective reality of work in companies.

The empirical research is based on an in-depth qualitative study of work led in different sites at ENEDIS (formerly ERDF), a large company which manages and operates the French electric grid. The analysis of data from the observation of work and interviews shows that the concept of well-done work can only be transmitted because it is applied, justified, embodied, proven by a working community. It is less management and organizing principles than the memory of these communities which explain the transmission of the concept well-done work.

The theoretical model that emerges from the empirical data indicates that the memory of the working communities consists of four types of common knowledge: the conventional recipes of well-done work, the memory of founding principles, the memory of common tests, the memory of work figures. The detailed description of each component of this community memory offers a general but precise and concrete view of transmission relations. It also highlights the necessary structure for a working community to develop and to convey a notion of well-done work. The thesis specifies the conditions in which less experienced workers can learn and develop an ability for well-done work. Finally, it becomes apparent that without lively working communities, a common level of quality cannot be maintained in the company.

Key words
Community, memory, knowledge sharing, knowledge transfer, work, quality, transmission, learning, common, conventions, collective, evaluation, knowledge

A qui appartient l’entreprise: aux actionnaires, aux entreprises, ou à personne?

Xavier Hollandts et Virgile Chassagnon publient un article dans la revue Journal of Institutional Economics intitulé: « Who are the owners of the firm: Shareholders, Employees or No-one? »; « A qui appartient l’entreprise: aux actionnaires, aux entreprises, ou à personne? »

Résumé:

La question de la propriété des entreprises est un débat permanent. Depuis plusieurs décennies, la théorie contractualiste a sans doute façonné le débat académique en droit et en économie. Les partisans de cette approche suggèrent que les actionnaires peuvent légitimement être considérés comme les propriétaires de l’entreprise, car ils détiennent des actions. Cette approche, bien que séduisante, est juridiquement incorrecte. Les juristes ont noté qu’une société ne peut légalement appartenir aux actionnaires ou d’autres parties prenantes; personne ne possède l’entreprise. Cette question masque une question plus cruciale: Qui doit gouverner l’entreprise? Dans cet article, après un retour au débat théorique sur la propriété de l’entreprise et nous expliquons pourquoi une entreprise ne peut pas être possédée, et nous analysons le pouvoir comme le cœur de la gouvernance. Cette approche est un moyen potentiellement pertinent et précis pour résoudre les problèmes de l’investissement humain spécifique, la création collective et la coopération productive dans les entreprises modernes.

Abstract:

The issue of firm ownership is an ongoing debate. For several decades, contractarian theory has undoubtedly shaped the academic debate in both law and economics. Proponents of this approach suggest that shareholders can legitimately be considered the owners of a firm because they hold shares. This approach, though attractive, is legally incorrect. Legal scholars have noted that a corporation cannot legally belong to shareholders or other stakeholders; no one owns the firm (and a corporation). The question of firm ownership masks the following crucial issue: Who should govern the firm? In this article, after returning to the theoretical debate on firm ownership and explaining why a firm cannot be owned, we shall analyze power as the core of firm governance. This approach is a potentially relevant and accurate way to address the problems of specific human investment, collective creation and productive (consummate) cooperation in modern firms.

Défense du petit actionnaire

La cour d’appel de Paris a arbitré un contentieux entre la société Wendel et un petit actionnaire qui se sentait lésé après que les dirigeants aient refusé de répondre à sa question écrite lors de l’assemblée générale. La cour a soutenu que le président du conseil d’administration n’était pas obligé de répondre à toutes les demandes. Mais elle a pris l’initiative de dénoncer le dégagement en touche de la part de Wendel permis par leurs montages juridico-financiers en cascade. Une pratique courante qui permet aux entreprises de fuir leurs responsabilités.

Pour lire l’article

Peugeot, la fin d’une saga familiale

Contraint d’augmenter son capital et de faire rentrer Dongfeng et l’Etat français à 14% chacun, le groupe Peugeot voit sa gouvernance fortement modifié. Pierre-Yves Gomez revient sur la perte d’influence de la famille Peugeot sur le célèbre groupe automobile qui porte son nom.

Pour lire l’article : 2014-02-03~Gomez LE_MONDE_ECO

Travailleurs, travailleuses, parlez de vous !

« Depuis une vingtaine d’années, les mots « travail » et « travailleur » ont quasiment disparu des discours manageriaux ».

Pierre-Yves Gomez revient dans une tribune dans L’Expansion sur la thèse de son livre Le Travail Invisible où il montre que la réalité du travail a été masquée par l’usage d’outils abstraits et le pilotage des entreprises par des ratios.

Pour télécharger : Gomez Travail Invisible L’ Expansion 2013-12

« Strong Managers, Strong Owners » (P.Y. Gomez, H. Korine, 2013)

Strong managers, strong owners : Corporate Governance and strategy, publié à Cambridge University Press par Pierre-Yves Gomez et Harry Korine, explique comment et pourquoi la stratégie peut modifier la nature de l’actionnariat et inversement comment le type d’actionnariat influence les choix stratégiques. Ce livre permet d’apporter des réponses aux acteurs des entreprises de toutes tailles sur les relations mouvantes entre le conseil d’administration, les managers et les actionnaires et comment la réflexion stratégique doit être accompagnée d’une réflexion sur la gouvernance.

Pour plus d’informations sur Strong managers, strong owners, cliquez ici.

Actionnaires

L’actionnariat peut être concentré ou dilué, familial ou public, national ou étranger.

Les types d’actionnaires, leurs attentes, mais aussi leur volonté de participer ou non au conseil et d’influencer le dirigeant, ont un impact décisif sur la politique de l’entreprise.

Il est important de prévoir, en particulier lorsque la structure du capital évolue, les conséquences sur la trajectoire économique et sociale de l’entreprise.

NOS RECHERCHES

L’impact de la structure de l’actionnariat sur le développement des entreprises a été l’objet d’études depuis plusieurs décennies.

La question principale était de savoir si le système fondé sur un capital très dilué (gouvernance dite anglo-saxonne) avait une performance supérieure à ceux fondés sur un capital concentré (systèmes rhénan ou latin par exemple).

Avec les faillites spectaculaires de sociétés américaines considérées comme typique du modèle anglo-saxon, ce type de recherche comparatiste a perdu de son importance.

cherche plutôt à comprendre désormais le lien entre la structure actionnariale et les trajectoires stratégiques des entreprises.

Nos travaux se développent dans trois directions.

1_Le rôle effectif de l’assemblée générale dans les entreprises cotées

Il s’agit de comprendre comment les actionnaires peuvent interférer sur la stratégie, s’ils en ont les moyens réels et, le cas échéant, comment ils opèrent.

Des résultats ont commencé à être publiés et sont poursuivis par une observation en profondeur du fonctionnement des assemblées générales en France.

2_Le rôle de l’actionnariat salarié dans les grandes entreprises

La détention de capital par les salariés a-t-elle un effet sur les choix stratégiques, encouragent-elles certains choix de long ou court terme ?

La participation directe des salariés aux instances de gouvernement comme le conseil a-t-elle un effet positif ou négatif sur les choix stratégiques ?

La part importante de capital détenue par les salariés en France nous permet d’avoir des données exceptionnelles sur ces questions.

3_Les entreprises patrimoniales

Quelles sont les caractéristiques des sociétés contrôlées par leurs dirigeants en termes de latitude entrepreneuriale ?

Ces derniers ont-ils plus de marge de manœuvre parce qu’ils contrôlent le capital ou au contraire moins de latitude, du fait que ce capital est nécessairement limité ?

L’ouverture ou non du capital a-t-elle des effets sur la stratégie des entreprises et lesquels ?

Nous travaillons d’une part sur une base de données unique de près de 300 petites entreprises françaises. D’autre part, nos développons des travaux spécifiques sur les entreprises qui pratiquent un LBO.

Identité nationale ?

46% des français travaillent pour une multinationale. Quelles sont les nouvelles questions économiques, politiques et sociales qui se posent ? Pierre-Yves Gomez livre ses réfexions sur les ambiguités actuelles de l’identité nationale dans sa chronique in Le Monde Eco et Entreprise.

Pour télécharger : 2013-11 Le Monde Eco Entreprise

Nouveau livre de Pierre-Yves Gomez et Harry Korine

Dans Strong managers, strong owners : Corporate Governance and strategy, Pierre-Yves Gomez et Harry Korine expliquent comment et pourquoi la stratégie peut modifier la nature de l’actionnariat et inversement comment le type d’actionnariat influence les choix stratégiques. Ce livre permet d’apporter des réponses aux acteurs des entreprises de toutes tailles sur les relations mouvantes entre le conseil d’administration, les managers et les actionnaires et comment la réflexion stratégique doit être accompagnée d’une réflexion sur la gouvernance.

Pour plus d’informations sur Strong managers, strong owners, cliquez ici.

Administrateurs salariés : une nouvelle occasion manquée

Alternatives Economiques donne la parole à Pierre-Yves Gomez à propos de la présence d’administrateurs salariés dans les conseils d’administration français. La loi de juin 2013 oblige les entreprises de plus de 5000 employés à avoir au moins un administrateur salarié au sein de leur conseil mais nous restons en France très loin du modèle allemand de parité en place depuis 1976. Une mise en perspective sur le décallage entre les intentions et les timides actions du législateur.

Pour télécharger : 2013-10 Alternatives_Economiques

Pour une théorie de la participation des salariés fondée sur le don

Nicolas Aubert publie un article dans la revue Économie et Sociétés sur la complémentarité des deux formes de participation des salariés – à la gestion et au capital – à l’entreprise en les articulant grâce au don.

Aubert Nicolas. Pour une théorie de la participation des salariés fondée sur le don, 2013, Economies et Sociétés, série K, vol. 22, n ̊1.

Résumé

Dans la lignée des travaux de François Perroux, nous discutons des conditions pour fonder une théorie de la participation des salariés sur le don. Nous constatons d’abord l’échec de l’articulation théorique des deux formes de participation des salariés dans l’entreprise: participation aux décisions et à la gestion et participation aux bénéfices et au capital. Les travaux empiriques constatent la complémentarité des deux formes de participation qui ne trouve pas de justification pour les théories contractuelles de l’entreprise. Afin d’expliquer cette complémentarité, nous proposons de nous référer à Perroux qui lie don et participation.

Gouvernance des PME familiales

Le modèle de gouvernance familial n’est pas un modèle de solidité, loin de là. Ses forces sont aussi ses faiblesses. Pouvoir centralisé, effet de seuil, isolement du dirigeant… Retour sur des problèmes chroniques dans un long article sur le capitalisme familial à la française.

Pour télécharger : 2013-06-Le_Nouvel_Economiste

On prend des femmes et on recommence

Pierre-Yves Gomez contraste l’avancée rapide de l’application de la loi Coppé-Zimmerman sur la parité dans les conseils d’administration des sociétés cotées avec la prudence législative concernant la représentation des salariés. Pourquoi ? La première contrairement à la seconde poursuit ou accentue la reproduction sociale au sein des institutions de gouvernance.

Pour télécharger : 2013-06 Le_Monde_Eco_et_Entreprise

Les patrons sont-ils trop payés ?

Pierre-Yves Gomez soulève la question de la justification de la rémunération des dirigeants des entreprises du CAC 40 qui se sont envolés malgré l’obligation depuis 2001 de les publier. Ce n’est donc pas le marché des dirigeants qui manque de transparence. C’est la hiérachie, d’où ils justifient leurs rétributions.

Pour télécharger : 2013-05-Le_Monde Eco Entreprise

20 ans de distribution de dividendes en France 1992-2011

Plus de 550 milliards de dividendes ont été distribués depuis 20 ans par environ 400 entreprises cotées. Il est important de savoir quelle est l’origine de ce flux de financement de l’économie. Toutes les entreprises ont-elles contribué de la même façon ? Existe-t-il des différences selon l’actionnariat ou le secteur économique ? En utilisant la base GEF/IFGE, cette étude met en lumière comment, entre 1992 et 2011, les entreprises ont produit et distribué une part de leurs revenus à leurs actionnaires.

Pour télécharger : Preuves à l’appui N4

La gouvernance des PME et PMI. Enquête APM/IFGE 2013.

L’Association pour le Progrès du Management (APM) et l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE) se sont associés pour réaliser un état des lieux du gouvernement des PME et PMI françaises non cotées. La présente étude a été menée au cours de l’année 2012 et, après celle de 2007, permet de dresser une nouvelle cartographie de la gouvernance des entreprises qui échappe au prisme des très grandes sociétés cotées.

L’enquête APM/IFGE est unique parce qu’elle se focalise sur les petites et moyennes entreprises, contrairement à la plupart des recherches sur le thème de la gouvernance qui privilégient les grandes sociétés cotées. L’objectif est de mieux connaître les pratiques et les structures propres à ces entreprises, leur réalité sociale et économique.

Contact : Sébastien Dérieux – derieux@em-lyon.com

Pour télécharger : Etude APM IFGE 2013

Les entreprises continuent à s’approprier le code de gouvernance MiddleNext

Publié en décembre 2009, le code de gouvernance MiddleNext a pour vocation de proposer aux entreprises cotées moyennes et petites des recommandations fondées sur une gouvernance « raisonnable » et compatibles avec leur taille, leur structure de capital et leur histoire.

Comme chaque année, MiddleNext a confié à l’IFGE l’analyse des entreprises qui se sont référées à son code de gouvernance pour l’exercice 2011. En donnant une image de la population des entreprises qui ont adopté le code MiddleNext, le rapport permet de mieux appréhender leurs caractéristiques, leurs systèmes de gouvernance et les problématiques que le code peut permettre de résoudre.

Le rapport décrit les entreprises ayant adopté le code MiddleNext et leurs systèmes de gouvernance. Il donne des détails sur la mise en œuvre concrète des recommandations du code MiddleNext. On observe en particulier une progression du nombre d’entreprises ayant mis en place un règlement intérieur pour leur conseil (85% en 2011 vs 48% en 2009) ainsi qu’une très nette augmentation du nombre de sociétés ayant mis en place une évaluation des travaux du conseil (62% en 2011 vs 31% en 2010).

« Nous sommes heureux de constater que les valeurs moyennes s’approprient de mieux en mieux le code MiddleNext » souligne Caroline Weber, Directrice générale de MiddleNext. Pour Pierre-Yves Gomez, directeur de l’IFGE, «année après année, on voit se dessiner le profil de gouvernance des entreprises moyennes et leur différence avec les entreprises du CAC40».

Pour télécharger : Rapport_2012_Code_Gouvernance_MiddleNext

Spanghero ou les dérives d’une coopérative agricole

Xavier Hollandts, Angela Sutan et Bertrand Valiorgue détaillent dans un article du Huffington Post les dérives de Spanghero, entreprise détenue par un groupe coopératif agricole et dont la gouvernance s’est éloignée des valeurs coopératives. En vendant de la viande de cheval achetée à l’étranger pour la revendre comme viande de bœuf, Spanghero a créé une vive polémique sur l’agroalimentaire et les tromperies commerciales.

Les entreprises continuent à s’approprier le code de gouvernance MiddleNext

Pour télécharger : Rapport_code gouvernance MiddleNext 2012

Publié en décembre 2009, le code de gouvernance MiddleNext a pour vocation de proposer aux entreprises cotées moyennes et petites des recommandations fondées sur une gouvernance « raisonnable » et compatibles avec leur taille, leur structure de capital et leur histoire.

Comme chaque année, MiddleNext a confié à l’IFGE l’analyse des entreprises qui se sont référées à son code de gouvernance pour l’exercice 2011. En donnant une image de la population des entreprises qui ont adopté le code MiddleNext, le rapport permet de mieux appréhender leurs caractéristiques, leurs systèmes de gouvernance et les problématiques que le code peut permettre de résoudre.

Le rapport décrit les entreprises ayant adopté le code MiddleNext et leurs systèmes de gouvernance. Il donne des détails sur la mise en œuvre concrète des recommandations du code MiddleNext. On observe en particulier une progression du nombre d’entreprises ayant mis en place un règlement intérieur pour leur conseil (85% en 2011 vs 48% en 2009) ainsi qu’une très nette augmentation du nombre de sociétés ayant mis en place une évaluation des travaux du conseil (62% en 2011 vs 31% en 2010).

« Nous sommes heureux de constater que les valeurs moyennes s’approprient de mieux en mieux le code MiddleNext » souligne Caroline Weber, Directrice générale de MiddleNext. Pour Pierre-Yves Gomez, directeur de l’IFGE, «année après année, on voit se dessiner le profil de gouvernance des entreprises moyennes et leur différence avec les entreprises du CAC40».

Nouveau livre de Pierre-Yves Gomez : Le travail invisible

Le nouvel ouvrage de Pierre-Yves Gomez permet de faire le lien entre le gouvernement d’entreprise et le travail.

Voilà trente ans que l’on nous fait la promesse d’une société où l’on ne travaillerait plus. Une société ludique, des loisirs sans fins, des subventions faciles. L’esprit de rente est l’opium du peuple. Un puissant narcotique pour gouverner une société indolente où des magiciens divertissent les travailleurs et les font disparaître. Le travail est devenu invisible. Pendant ce temps, les nouveaux capitaines du monde ont imposé leur pouvoir grâce à un savoir mystérieux et terriblement efficace, « la finance ».

Ils ont fait croire que l’on pouvait créer de la valeur à partir de rien. Et le piège spéculatif s’est refermé sur nous. Mais la solution se profile déjà . La crise du travail montre que les travailleurs aspirent à être reconnus, à trouver du sens à ce qu’ils font au quotidien, à en voir le résultat concret. Dans la vraie vie, le travail peut être pénible et fatiguant, mais il est aussi stimulant et enrichissant. Dans la vraie vie, le travail est vivant.

Ecrit pour le grand public, cet ouvrage sert déjà de référence pour les politiques d’innovation de grandes sociétés.

Pour voir des vidéos, lire des extraits du livre ou discuter avec l’auteur, rendez-vous sur le blog de Pierre-Yves Gomez en cliquant ici.