Pour sortir de la crise, revenons au travail réel

Entreprise et Carrières a interviewé Pierre-Yves Gomez au sujet de son livre Le travail invisible. L’occasion pour l’auteur de revenir sur les raisons de la disparition du travail comme préoccupation majeure de l’entreprise. Le travail, qui est toujours subjectif, objectif et collectif, est la source de création de richesse. Les cadres, et particulièrement les DRH, ont un rôle important à jouer pour sortir de la crise et offrir au travailleur la place centrale qu’il doit avoir dans l’organisation de l’activité économique.

Pour lire l’article: Entretien PY Gomez – Entreprises et Carrières 2014

La transparence sur la rémunération des salariés est inexorable

Pierre-Yves Gomez est interviewé par Guillaume Errard du Figaro à propos de la transparence sur la rémunération des dirigeants. Le nouveau directeur financier de Darty a récemment dévoilé les détails de sa rémunération. Ces pratiques sont nouvelles en France et soulèvent plusieurs questions. Cette pratique va-t-elle se généraliser à toutes les entreprises? Tous les salariés seront-ils un jour concernés? Est-ce source potentielle de nouvelles tensions?

Pour lire l’article, cliquer ici. 

La gueule de bois des marchés financiers

Dans cet article, Pierre-Yves Gomez revient sur l’euphorie financière des dernières années. Corrigée par une baisse de plus de 10 % depuis le début de l’année sur la plupart des places financière, les fondamentaux de l’économie reprennent le dessus sur le dopage monétaire. Les entreprises ont exploité en grande partie les perspectives de baisse des coûts de production. La rémunération tirée de l’innovation ou de nouveaux marchés semble également absente. Comment les casinos boursiers peut-il fonctionner sans croissance ? La financiarisation sera-t-elle remise en cause ? L’inquiétude liée à ces questions génère un sentiment de gueule de bois.

Pour lire l’article. 

Troisième Prix du meilleur ouvrage pour Pierre-Yves Gomez par la Fondation Manpower Group et HEC Paris

La Fondation Manpower Group et HEC Paris ont organisé la 19e édition du prix de la Fondation Manpower Group à la CCI de Paris. Il s’agit du troisième prix remporté cette année par Pierre-Yves pour son ouvrage  » Le travail invisible : enquête sur une disparition ».

Ce 19 novembre, Pierre-Yves Gomez a reçu le prix littéraire des grandes écoles « élèves HEC » du meilleur ouvrage. Ce prix récompense un ouvrage apportant une réflexion novatrice et constituant une aide réelle à la décision dans les domaines du travail, de l’emploi, de la société ou du management. La cérémonie s’est déroulée en présence d’Alain Roumilhac, Président de Manpower Group et de Bernard Ramanantsoa, Directeur Général d’HEC Paris.

Pour lire l’interview de Pierre-Yves Gomez:  » SI ON REVIENT AU TRAVAIL RÉEL, ON LIBÈRE LA VALEUR : LA SUBSIDIARITÉ POUR RÉINVENTER LE TRAVAIL  »

Les deux Prix précédents que l’auteur a reçu pour ce livre sont:

Comment réconcilier la société avec l’entreprise ?

Dans cette tribune publiée par Le Figaro, Pierre-Yves Gomez profite de la seconde Fête des voisins au travail, pour réaffirmer la thèse de son livre Le travail invisible, qui a reçu hier le prix du Livre RH 2014, et poser la question de la réconciliation entre la société et l’entreprise.

L’idée de cet article est de montrer que pour réconcilier entreprise et société, les acteurs et penseurs de l’entreprise doivent tout d’abord reconnaître que « ce ne sont pas les entreprises qui créent la valeur des choses, c’est le travail humain ». Le « managérialisme aigu » qui frappe les pilotes de l’entreprise les persuade justement du contraire, que leurs systèmes de gestion et tableaux de contrôle créent de la valeur. Aveuglés par les chiffres et les normes, ils ne voient plus le travail réel, dans la vraie vie des personnes qui travaillent. Ils les privent alors de fierté, d’utilité et de solidarité. L’entreprise unit une communauté de travail autour d’un objectif commun et fabrique la société. Il est un besoin urgent de reconnaître cela, « au-delà des slogans », pour réconcilier entreprise et société.

Pour lire l’article.

Interview de Pierre-Yves Gomez, vainqueur du Prix du Livre RH 2014

Suite à la remise du prix du livre RH 2014 « Sciences-Po, Syntec recrutement, Le Monde » remporté par le livre Le Travail Invisible, Pierre-Yves Gomez est interviewé au sujet de son livre. Les propos ont été recueillis par Anne Rodier et publiés dans Le Monde du 1er octobre 2014.

Pour lire l’interview: « L’entreprise a perdu de vue la réalité du travail », cliquer ici

Le prix du livre RH est remis chaque année par Syntec Conseil en Recrutement / Sciences-Po / Le Monde. Les étudiants de Sciences Po pré-sélectionnent avec leurs professeurs parmi 70 ouvrages qui paraissent chaque année dans le domaine des ressources humaines. Puis, un jury de 12 personnes composé de DRH et de membres fondateurs du Prix du livre RH choisit le vainqueur selon les critères de sélection suivants: nouveauté du sujet/actualité, qualité du traitement et de l’argumentation, explicitation des fondements scientifiques, lisibilité, apport à la réflexion, pertinence pour l’action.

Pour en savoir plus sur le prix et connaitre les trois ouvrages nominés, cliquer ici.

Pierre-Yves Gomez lauréat du Prix du livre RH 2014

La 14ème édition du « PRIX DU LIVRE RH SCIENCES PO, SYNTEC RECRUTEMENT, LE MONDE » a été remportée par le livre Le Travail Invisible de Pierre-Yves Gomez. La cérémonie de remise du Prix était organisée le 30 septembre au Journal Le Monde avec les étudiants de Sciences Po, des professionnels des ressources humaines et de la presse.

Le prix du livre RH est remis chaque année par Syntec Conseil en Recrutement / Sciences-Po / Le Monde. Les étudiants de Sciences Po pré-sélectionnent avec leurs professeurs parmi 70 ouvrages qui paraissent chaque année dans le

domaine des ressources humaines. Puis, un jury de 12 personnes composé de DRH et de membres fondateurs du Prix du livre RH choisit le vainqueur selon les critères de sélection suivants: nouveauté du sujet/actualité, qualité du traitement et de l’argumentation, explicitation des fondements scientifiques, lisibilité, apport à la réflexion, pertinence pour l’action.

Pour en savoir plus sur le prix et connaitre les trois ouvrages nominés, cliquer ici.

Pour lire un chapitre du Travail Invisible, visionner vidéos, entretiens et plus d’informations autour du sujet, consulter le blog de Pierre-Yves Gomez.

Pour suivre les travaux de Pierre-Yves Gomez sur le compte Twitter @PYvesGomez, cliquer ici.

COUVERTURE DE LA PRESSE

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Le Monde interview Pierre-Yves Gomez au sujet de son livre. Les propos ont été recueillis par Anne Rodier et publiés le 1er octobre 2014. Pour lire l’interview.

Dans cette tribune publiée dans Le Figaro, Pierre-Yves Gomez réaffirme la thèse de son livre Le travail invisible et pose la question de la réconciliation entre la société et l’entreprise. Pour lire l’article.

Le quotidien économique Les Echos revient sur le livre de Pierre-Yves Gomez Le Travail invisible, après avoir été récompensé par le Prix du livre RH 2014. Pour lire l’article

 

VIDEOS ET EXTRAITS

La seconde vidéo a été réalisée afin d’illustrer la thèse du livre sur le travail invisible, la crise et les solutions pour en sortir.

Vous pouvez télécharger le chapitre 11 ou le visualiser comme un livre en cliquant sur le programme suivant :

 

Il n’est de richesse que d’hommes ? Déclarations et représentation

Travail invisible
L’ambivalence du discours sur l’importance du facteur humain est grande, argumente Pierre-Yves Gomez dans cette chronique. La maxime de Bodin : « Il n’est de richesse que d’hommes » est devenue une banalité tant elle est entendue dans la rhétorique managériale. Car le travail humain est source de création de valeur et de compétitivité. La tâche du conseil d’administration étant de penser le long terme, on penserait que les spécialistes des ressources humaines y gagnent une place d’office. En réalité, c’est rarement le cas. Explications : Télécharger l’article

Intervention de Sébastien Dérieux à EGOS Rotterdam 2014

Sébastien Dérieux, chercheur associé à l’IFGE, a participé à la conférence internationale EGOS 2014 qui se tenait du 3 au 5 juillet au sein d’Erasmus University à Rotterdam aux Pays-Bas. Il présentait un papier co-écrit avec Pierre-Yves Gomez, dans le groupe thématique 16: « Theorizing Time and History within Organization Theory ».

L’article  » Time but not History: Understanding Organizational Identity Formation and Endurance through a Transdisciplinary Analysis of Memory  » traite de la mémoire organisationnelle. L’argument principal est le suivant: la mémoire collective d’une entreprise n’est pas unidimensionnelle. La mémoire organisationnelle telle que le montre la littérature est un ensemble de connaissances pratiques. Mais la mémoire d’une entreprise comporte également une dimension communautaire liée à l’histoire et à l’identité d’un groupe social. Le papier anlayse chacune des dimensions et leurs interactions mutuelles. Enfin, les enseignements théoriques et pratiques sont tirés concernant la formation et la stabilité de l’identité de l’entreprise.

Extraits de l’introduction

« We do not have a clear view of what remembering means in social sciences, hence, if we add the inevitably related concepts of history, identity and culture, the picture becomes more intricate. Little research has been dedicated to the intersection of these concepts in management studies. The purpose of this paper is to how the importance of crossing them by providing both an analytical overview and a tentative theoretical contribution based on the underlying belief structure of a mnemonic community and its impact on the endurance of organizational identity.

Organizational memory is conceptualized as a repository of past information that can be used in the present (Walsh & Ungson, 1991: 61) and associated with the essential function of enabling learning and continuity of organizational knowledge over time. Good distribution, storage and retrieval of memory would correlate with good performance. This functionalist model has more recently been complemented by a reorientation of organizational memory towards history and sociology through the exploration of material traces (Anteby & Molnár, 2012; Delahaye et al., 2009; Nissley & Casey, 2002; Rowlinson et al., 2010; Suddaby & Foster, 2014). Most assume that repeating a narrative provides an enduring identity.While these studies  bring rare and new  findings, they overlook the internal dynamics of culture to explain why and what makes organizational memory resistant, or not, through time. It is been postulated that organizational culture is a strong support for identity endurance (Anteby & Molnár, 2012; Dutton, Dukerich, & Harquail, 1994; Ravasi & Schultz, 2006). We bring philosophical insights on memory (Augustine, 2012/397 CE) and anthropological insights to connect culture, memory and identity in a simple framework. We propose that collective memory of organizations can be best conceptualized as having two distinct and interdependent dimensions: a community and an organizational dimension. We suggest the community memory present in all organizations brings endurance and robustness to organizational memory and identity through the influence of non-conscious collective mental structures, that is, underlying common beliefs, on subjective and objective social structures.

We present our reasoning in three stages. First we explore the depth of the nature of individual memory to open our understanding of time and the dynamics of memory and its relation to self-identity formation. Then we review relevant theoretical insights and debates of memory in the field of organizational culture and business history. We finish with a tentative theoretical contribution by gathering previously explained theories and using structural anthropology to understand the endurance of social and organizational identities and the formation of constitutive communities. We conclude by suggesting that organizations have a community dimension and lay down arguments to show that distinguish organizational and community dimensions brings clarity and a heuristic tool to see into these complex matters. »

Rapport 2013 sur l’appropriation par les entreprises du code de gouvernance MiddleNext

Publié en décembre 2009, le code de gouvernance MiddleNext a pour vocation de proposer aux entreprises cotées moyennes et petites des recommandations fondées sur une gouvernance « raisonnable » et compatibles avec leur taille, leur structure de capital et leur histoire.

Comme chaque année, MiddleNext a confié à l’IFGE l’analyse des entreprises qui se sont référées à son code de gouvernance pour l’exercice 2012. En donnant une image de la population des entreprises qui ont adopté le code MiddleNext, le rapport permet de mieux appréhender leurs caractéristiques, leurs systèmes de gouvernance et les problématiques que le code peut permettre de résoudre.

Le rapport décrit les entreprises ayant adopté le code MiddleNext et leurs systèmes de gouvernance. Il donne des détails sur la mise en œuvre concrète des recommandations du code MiddleNext. On observe en particulier une progression du nombre d’entreprises ayant mis en place des comités d’audit (66% en 2012 contre 47% en 2011), une progression continue du nombre d’entreprises ayant mis en place un règlement intérieur pour leur conseil (82% en 2012 contre 80% en 2011, 63% en 2010 et 48% en 2009) ainsi qu’une nette augmentation du nombre de sociétés ayant mis en place une évaluation des travaux du conseil (70% en 2012 contre 62% en 2011 et 31% en 2010).

« Nous sommes heureux de constater que les valeurs moyennes s’approprient de mieux en mieux le code MiddleNext » souligne Caroline Weber, Directrice générale de MiddleNext. Pour Pierre-Yves Gomez, directeur de l’IFGE, «Chaque année, les chiffres confirment la particularité du profil de gouvernance des entreprises moyennes et leur différence avec les entreprises du CAC40».

Pour télécharger : 140530_Rapport_2013_v7

Qui décide pour Alstom ?

« Ouvrons la boite noire de la gouvernance » nous dit Pierre-Yves Gomez dans sa chronique à propos de la cession de 2/3 de l’activité de Alstom à General Electric. Qui réalise un arbitrage aussi crucial pour 65 000 salariés ? L’assemblée générale des actionnaires semble impuissante du fait de la dilution du capital. Le conseil d’administration est le seul chef à bord. D’où l’importance d’examiner sa composition et ses intentions. Un appel à s’interroger sur la gouvernance et non seulement sur le rôle de l’État.

Télécharger l’article

Thèse de Asma Fattoum sur les dilemmes du PDG fondateur lors d’une introduction en bourse

Asma Fattoum a soutenu sa thèse de doctorat le lundi 7 avril 2014. Sa thèse s’intitule: « Roi ou Riche: Trois essais sur les dilemmes des PDG fondateurs lors d’une introduction en bourse ». Le titre original est: “Three Essays on the King Versus Rich Dilemma Faced by Founder-CEOs at IPO“.

Le comité de thèse se composait de:

  • Frederic Delmar (Principal Advisor, Lunds Universitet, Sweden),
  • Pierre-Yves Gomez (Chair, EMLYON Business School),
  • Garry Bruton (External Examiner, Texas Christian University, USA),
  • Mike Wright (External Examiner, Imperial College, UK)”.

Cette thèse comprend trois essais qui examinent le dilemme « Roi ou Riche » auquel fait face le fondateur-PDG lors d’une introduction en bourse. En effet, une introduction en bourse dilue les droits de propriété des fondateurs-PDG, ce qui peut affaiblir leur contrôle sur l’entreprise. Pour éviter toute perte de contrôle, les fondateurs-PDG peuvent mettre en place des mécanismes de défense tels que des actions à deux paliers, des structures de contrôle de la pyramide et des pactes-accords de vote. Toutefois, puisque les mécanismes de défense peuvent créer des coûts d’agence et une latitude plus grande pour empiéter sur les droits des nouveaux actionnaires, les mécanismes de défense mis en place par les PDG-fondateurs sont susceptibles de faire l’objet de sanctions financières lors de l’introduction. Ainsi, le PDG-fondateur fait face à un dilemme: soit (1) choisir la solution du roi en mettant en place des mécanismes de défense et subir des pénalités financières ou (2) choisir la solution du riche en n’utilisant pas les mécanismes de défense au risque de perdre le contrôle de l’entreprise mais en assurant une meilleur évaluation financière de l’entreprise lors de l’introduction.

Abstract

This thesis comprises three essays that investigate the king versus rich dilemma confronting founder-CEOs at IPO. Indeed, IPOs dilute founder-CEOs’ cash-flow rights, which may weaken their control over the firm. To prevent any loss of control, founder-CEOs can put in place defensive mechanisms such as dual-class shares, pyramid control structures and voting pact agreements. However, because defensive mechanisms may create opportunities for principal-principal agency costs and discretion for private benefits expropriation, founder-CEOs implementing defensive mechanisms are likely to suffer financial penalties at IPO. Hence, founder-CEOs face a dilemma at IPO: Either (1) select the king alternative by putting in place defensive mechanisms and suffering financial penalty or (2) choose the rich alternative by not using defensive mechanisms and risking loss of control over the firm but securing higher firm valuation at IPO.

In the first essay, I investigate whether founder-CEOs are more inclined than non- founder-CEOs to choose the king alternative. I also examine whether firm age, firm size and venture capital voting power influence founder-CEOs predisposition to prefer the king over the rich alternative. Relying on the literature highlighting founders’ intrinsic and extrinsic specific attributes as well as their emotional biases, I suggest that founder-CEOs are more likely than non-founder CEOs to prefer the king alternative at IPO. I also suggest that firm age and firm size positively impact the use of defensive mechanisms in firms led by founder- CEOs. In contrast, I suggest that venture capital and private equity shareholders are likely to resist implementation of such mechanisms. I test hypotheses empirically using the full population of 467 firms that went public over the period 1992-2010 in France. Findings show that founder-CEOs are more likely than other CEOs to choose the king alternative rather than the rich alternative and that venture capital and private equity investors oppose defensive mechanisms implementation. In contrast, results indicate that founder-CEOs’ propensity to opt for the king alternative is not influenced by firm age and firm size.

In the second essay, I examine whether the king and rich alternatives are mutually exclusive at IPO. In particular, I assess whether the king alternative necessarily leads founder- CEOs to leave money on the table at IPO. I also investigate whether founder-CEOs who choose the king alternative can successfully use affiliation with reputable underwriters and agreement on restrictive share lockups as credible signals to reduce the financial penalty incurred at IPO date. Building upon principal-principal agency theory, I argue that the king alternative produces a significant financial penalty because defensive mechanisms exacerbate adverse selection and moral hazard problems at IPO. Moreover, drawing on signaling theory I suggest that greater underwriter reputation and more restrictive share lockup conditions lower the financial penalty suffered by founder-CEOs selecting the king alternative. I test hypotheses empirically using the full population of 287 founder-CEO led firms that went public over the period 1992-2010 in France. Results show that the king and rich alternatives are mutually exclusive at IPO date. Founder-CEOs who adopt the king position suffer considerable financial penalties at IPO. Furthermore, affiliation with reputable underwriters and agreement on restrictive lockups do not constitute sufficiently credible signals to mitigate those financial penalties at IPO.

In the third essay, I address three aspects of the long-term consequences of the king versus rich dilemma faced by founder-CEOs. First, I examine whether founder-CEOs who choose the king alternative by putting in place defensive mechanisms at IPO are actually experiencing fewer non-voluntary turnover events than founder-CEOs who choose the rich alternative. Second, I assess whether financial penalties suffered at IPO by founder-CEOs who choose the king alternative persist in the long-term post-IPO. Finally, I explore the effects of the king versus rich choice on firm dividend policy. Drawing on a panel data set that includes 287 IPO firms led by founder-CEOs over the period 1992-2010 in France, I show that the higher the number of defensive mechanisms implemented by founder-CEOs, the less likely they will experience non-voluntary turnover event post-IPO. Moreover, in line with stewardship theory arguments I found that the negative effect of defensive mechanisms on firm valuation observed at IPO date shifts progressively and becomes positive in the long- term post-IPO. More importantly, I found that founder-CEOs who select the king alternative are able to largely recover over the long run money left on the table at IPO date, and hence, they can achieve the king and rich outcomes sequentially over time. Finally, in agreement with stewardship theory expectations I found that firms led by founder-CEOs who select the king alternative exhibit lower dividend payout than other firms.

In sum, the results of this dissertation contribute to entrepreneurship and corporate governance research investigating the consequences of founders’ emotional biases on their strategic choices and personal wealth. In particular, this dissertation does confirm that founder-CEOs exhibit idiosyncratic behavior when their control over the firm is at risk. When a founder-CEO faces the king versus rich dilemma that involves (1) a high degree of control using defensive mechanisms, but important short-term economic loss resulting from high underpricing and low price premiums; and (2) no defensive mechanisms against dilution of control, but higher IPO valuation, the striking winner is the king choice. In contrast, when a non-founder CEO is confronted by the king versus rich dilemma, s/he is more likely than a founder-CEO to choose the rich course of action. Moreover, this dissertation confirms that founder-CEOs exhibit stewardship behavior in the long-term, even in situations where their king posture allows them to easily extract private benefits. Evidence of higher price to book ratios for firms in which control is locked by founder-CEOs using several defensive mechanisms suggests that founder-CEOs do not use such devices to extract private benefits but instead use them to implement long-term value maximization strategies. This stewardship behavior enables founder-CEOs who choose the king alternative to recover in the long-run money they left on the table at IPO.

L’IFGE fête ses 10 ans

Depuis 2003 déjà, l’IFGE innove… 10 ans de recherches en gouvernance au service de l’action. 10 ans que nous sommes convaincus, avec nos partenaires, qu’il n’y a pas d’entreprise responsable sans une responsabilité partagée.

Pour marquer cet évènement, nous avons:

  • réalisé une refonte du site et réinventé notre identité visuelle

  • créé une frise animée (cliquez ici) qui revient sur les évènements marquants

  • enregistré des interviews de personnes qui sont engagées dans l’IFGE et des étudiants qui témoignent de l’enseignement qu’ils ont reçu

Les vidéos enregistrées pour les 10 ans

               

Extraits des entretiens avec toutes les personnes qui se sont exprimées: 

  

                     

 

Pierre-Yves Gomez sur les origines de l’IFGE:  

 

        

                  

Pierre-Yves Gomez pour remercier les partenaires de l’IFGE pendant les 10 dernières années et les 10 prochaines:

                      

Caroline Weber, directrice générale de MiddleNext:

Aurélien Eminet, professeur à l’ESDES, Université Catholique de Lyon:

 

Harry Korine, professeur à INSEAD:

Sébastien Dérieux, assistant de recherche à l’IFGE:

Entretien avec des étudiantes de EMLYON qui ont suivi les cours sur la gouvernance d’entreprise de Pierre-Yves Gomez et où interviennent les chercheurs de l’IFGE (Xavier Hollandt, Bertrand Valiorgue, Jean-Charles Clément).

Estelle Dorwling-Carter:

          

 Sabine Geisler: 

 Esther Porte:

   

Thèse de Sébastien Dérieux sur la transmission de la notion de travail bien fait dans l’entreprise

Titre de la thèse : La transmission de la notion de travail bien fait dans l’entreprise. Une enquête sur le rôle de la mémoire des communautés de travail à ENEDIS (ex-ERDF)

Thèse en sciences de gestion de Sébastien Dérieux soutenue à l’Université Jean Moulin Lyon 3, sous la direction de Pierre-Yves Gomez, professeur à EMLYON et directeur de l’IFGE.

Thèse disponible ici en pdf.

Résumé

L’objectif de cette thèse est de montrer comment se transmet une connaissance commune de la notion de « travail bien fait » au sein de l’entreprise. Dans les économies modernes, la question de la connaissance est l’une des plus essentielles mais également l’une des plus complexes à gérer pour les organisations. Le propre de l’entreprise est d’assurer la production continue de la qualité des produits ou service dans lesquels elle se spécialise. Pour cela, le travail doit être évalué et valorisé à différents niveaux, ce qui permet d’appréhender la question du travail bien fait. Cette thèse se focalise sur la constitution et l’apprentissage d’une notion commune du travail bien fait. Cette approche s’éloigne d’une compréhension abstraite des connaissances pour intégrer la réalité subjective, objective et collective du travail dans l’entreprise.

La recherche empirique consiste en une étude qualitative approfondie du travail au sein de différents sites d’ENEDIS (ex-ERDF), société qui gère et exploite le réseau électrique français. L’analyse des données issues de l’observation du travail et des entretiens montre que la notion de travail bien fait est transmise parce qu’elle est appliquée, justifiée, incarnée, éprouvée par une communauté de travail. C’est donc moins l’organisation et le management que la mémoire des communautés de travail qui expliquent la transmission de la notion de travail bien fait.

Le modèle théorique qui émerge des données empiriques indique que la mémoire des communautés de travail se compose de quatre types de connaissances communes : les recettes conventionnelles du travail bien fait, la mémoire des fondements identitaires, la mémoire des épreuves communes, la mémoire des figures du travail. La description détaillée de chaque composante de la mémoire communautaire restitue une vision générale mais précise et concrète des relations de transmission. Elle met aussi en évidence la structure nécessaire pour qu’une communauté de travail élabore et transmette une connaissance partagée du travail bien fait. La thèse précise les conditions de l’apprentissage et du développement chez les travailleurs moins expérimentés d’une aptitude au travail bien fait. Finalement, il apparait qu’en l’absence de communautés de travail vivantes, un niveau de qualité partagé ne peut être maintenu dans l’entreprise.

Mots clés
Communauté, mémoire, connaissances, travail, qualité, transmission, apprentissage, commun, conventions, collectif, évaluation

The transmission of the concept of work well-done in companies. An inquiry into the role of working communities’ memory at ENEDIS (formerly ERDF).

The objective of this doctoral research is to show how a common knowledge of the concept of work well-done is transmitted within companies. In modern economies, knowledge is one of the most essential yet also one of the most complex issues for organizations to manage. A defining feature of companies is to ensure the continued quality of the products or services in which it specializes. In order to do so, work must be assessed and valued at different levels, allowing to tackle the question of work well-done. This thesis focuses on the formation and on the learning process of a common notion of work well-done. This approach departs from a conceptual understanding of knowledge and moves towards considering the subjective, objective and collective reality of work in companies.

The empirical research is based on an in-depth qualitative study of work led in different sites at ENEDIS (formerly ERDF), a large company which manages and operates the French electric grid. The analysis of data from the observation of work and interviews shows that the concept of well-done work can only be transmitted because it is applied, justified, embodied, proven by a working community. It is less management and organizing principles than the memory of these communities which explain the transmission of the concept well-done work.

The theoretical model that emerges from the empirical data indicates that the memory of the working communities consists of four types of common knowledge: the conventional recipes of well-done work, the memory of founding principles, the memory of common tests, the memory of work figures. The detailed description of each component of this community memory offers a general but precise and concrete view of transmission relations. It also highlights the necessary structure for a working community to develop and to convey a notion of well-done work. The thesis specifies the conditions in which less experienced workers can learn and develop an ability for well-done work. Finally, it becomes apparent that without lively working communities, a common level of quality cannot be maintained in the company.

Key words
Community, memory, knowledge sharing, knowledge transfer, work, quality, transmission, learning, common, conventions, collective, evaluation, knowledge

Intervention de Sébastien Dérieux à OLKC Oslo 2014

Sébastien Dérieux, chercheur associé à l’IFGE, a participé à la conférence internationale OLKC sur le savoir organisationnel qui se tenait entre le 22 et le 24 avril à BI Norwegian Business School à Oslo en Norvège. Organizational Learning, Knowledge and Capabilities (OLKC) est une association académique internationale et pluridisciplinaire concentrée sur le champ des connaissances et de l’apprentissage dans un

cadre organisationnel.

Sébastien Dérieux a présenté sa thèse lors du Consortium Doctoral qui précédait la conférence. Il s’agissait d’exposer les objectifs et les dispositifs mis en place dans le cadre de la recherche doctorale. L’atelier se compose de deux chercheurs spécialistes du domaine et de quatre étudiants, ce qui permet de lire le travail de chacun et de pouvoir discuter en profondeur des problématiques posées.

Son article « The role of community memory on the motivation to share knowledge » introduit l’approche sociologique et anthropologique qui caractérise la thèse de doctorat. La présentation tenait également à la situer et distinguer par rapport aux études interactionnistes (social network

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theory, rôle de la confiance) et celles sur l’identification et l’équipe restreinte de travail (communauté de pratique). Le cadre théorique se centre sur l’articulation entre transmission des connaissances et les concepts de mémoire et d’identité.

A qui appartient l’entreprise: aux actionnaires, aux entreprises, ou à personne?

Xavier Hollandts et Virgile Chassagnon publient un article dans la revue Journal of Institutional Economics intitulé: « Who are the owners of the firm: Shareholders, Employees or No-one? »; « A qui appartient l’entreprise: aux actionnaires, aux entreprises, ou à personne? »

Résumé:

La question de la propriété des entreprises est un débat permanent. Depuis plusieurs décennies, la théorie contractualiste a sans doute façonné le débat académique en droit et en économie. Les partisans de cette approche suggèrent que les actionnaires peuvent légitimement être considérés comme les propriétaires de l’entreprise, car ils détiennent des actions. Cette approche, bien que séduisante, est juridiquement incorrecte. Les juristes ont noté qu’une société ne peut légalement appartenir aux actionnaires ou d’autres parties prenantes; personne ne possède l’entreprise. Cette question masque une question plus cruciale: Qui doit gouverner l’entreprise? Dans cet article, après un retour au débat théorique sur la propriété de l’entreprise et nous expliquons pourquoi une entreprise ne peut pas être possédée, et nous analysons le pouvoir comme le cœur de la gouvernance. Cette approche est un moyen potentiellement pertinent et précis pour résoudre les problèmes de l’investissement humain spécifique, la création collective et la coopération productive dans les entreprises modernes.

Abstract:

The issue of firm ownership is an ongoing debate. For several decades, contractarian theory has undoubtedly shaped the academic debate in both law and economics. Proponents of this approach suggest that shareholders can legitimately be considered the owners of a firm because they hold shares. This approach, though attractive, is legally incorrect. Legal scholars have noted that a corporation cannot legally belong to shareholders or other stakeholders; no one owns the firm (and a corporation). The question of firm ownership masks the following crucial issue: Who should govern the firm? In this article, after returning to the theoretical debate on firm ownership and explaining why a firm cannot be owned, we shall analyze power as the core of firm governance. This approach is a potentially relevant and accurate way to address the problems of specific human investment, collective creation and productive (consummate) cooperation in modern firms.

Peugeot, la fin d’une saga familiale

Contraint d’augmenter son capital et de faire rentrer Dongfeng et l’Etat français à 14% chacun, le groupe Peugeot voit sa gouvernance fortement modifié. Pierre-Yves Gomez revient sur la perte d’influence de la famille Peugeot sur le célèbre groupe automobile qui porte son nom.

Pour lire l’article : 2014-02-03~Gomez LE_MONDE_ECO

Travailleurs, travailleuses, parlez de vous !

« Depuis une vingtaine d’années, les mots « travail » et « travailleur » ont quasiment disparu des discours manageriaux ».

Pierre-Yves Gomez revient dans une tribune dans L’Expansion sur la thèse de son livre Le Travail Invisible où il montre que la réalité du travail a été masquée par l’usage d’outils abstraits et le pilotage des entreprises par des ratios.

Pour télécharger : Gomez Travail Invisible L’ Expansion 2013-12

« Strong Managers, Strong Owners » (P.Y. Gomez, H. Korine, 2013)

Strong managers, strong owners : Corporate Governance and strategy, publié à Cambridge University Press par Pierre-Yves Gomez et Harry Korine, explique comment et pourquoi la stratégie peut modifier la nature de l’actionnariat et inversement comment le type d’actionnariat influence les choix stratégiques. Ce livre permet d’apporter des réponses aux acteurs des entreprises de toutes tailles sur les relations mouvantes entre le conseil d’administration, les managers et les actionnaires et comment la réflexion stratégique doit être accompagnée d’une réflexion sur la gouvernance.

Pour plus d’informations sur Strong managers, strong owners, cliquez ici.

Capital humain et financier

Le capital humain est aujourd’hui un élément déterminant dans la création de valeur de l’entreprise et il devient indispensable de tenir compte de cette nouvelle donne économique et sociale

La financiarisation de nos économies et de la gouvernance des entreprises a tendance à occulter cette réalité managériale et organisationnelle en considérant le « capital humain » comme une simple variable d’ajustement du calcul financier.

THÈMES DE RECHERCHE

La notion de capital humain s’impose comme une nouvelle dimension à prendre en compte dans le gouvernement d’entreprise.

Il est conventionnellement défini comme l’ensemble des compétences et savoir-faire détenus par les individus et mobilisés par l’entreprise.

L’entreprise industrielle traditionnelle était pensée comme un lieu accumulant de la technologie mais plutôt indifférente aux compétences spécifiques des humains qui y travaillaient.

Or aujourd’hui, le « capital humain » est devenu essentiel parce qu’une partie considérable des activités de services dépend presque uniquement des compétences des individus.

Plusieurs thèmes émergent de cette nouvelle donne managériale.

1_Que traduit la propriété financière de l’entreprise lorsqu’une part importante de la valeur créée par celle-ci dépend du capital humain ?

« L’infidélité » des actionnaires qui considèrent l’entreprise comme un lieu d’investissement peut devenir incompatible avec la « fidélité » nécessaire des ressources humaines indispensables à la création de valeur.

Pour comprendre ces interactions, nos travaux de recherche font le lien entre l’évolution de l’actionnariat et l’identification des salariés à leur entreprise : les salariés sont-ils toujours fidèles quand les actionnaires ne le sont pas ?

2_En sens inverse, lorsque les salariés veulent développer leur capital humain…

L’entreprise est un lieu qui peut valoriser le capital humain mais aussi dévaloriser ce capital (perte de compétences, de réputation, de réseau, etc.).

Pour éviter cette dévalorisation, les apporteurs de capitaux humains demandent des « comptes » à leurs dirigeants et agissent sur le gouvernement d’entreprise en leur faveur.

Nos travaux essentiellement qualitatifs portent particulièrement sur l’évolution du gouvernement des entreprises qui utilisent un capital humain fortement autonome (laboratoires de recherche, institutions financières, etc.) pour comprendre comment celui-ci participe au gouvernement de l’entreprise de manière à valoriser leur capital humain.

3_Fondements et avenir de la participation des salariés à la gouvernance

La participation des salariés à la gouvernance des entreprises est un thème de recherche historique de l’IFGE.

Il s’agit de comprendre comment les salariés sont intégrés dans des schémas de participation à la fois économique et financier mais également via une implication directe dans les conseils d’administration (ou de surveillance).

Cet enjeu de la participation des salariés à la gouvernance des entreprises est essentiel pour réguler les tensions entre capital financier et capital humain.

Identité nationale ?

46% des français travaillent pour une multinationale. Quelles sont les nouvelles questions économiques, politiques et sociales qui se posent ? Pierre-Yves Gomez livre ses réfexions sur les ambiguités actuelles de l’identité nationale dans sa chronique in Le Monde Eco et Entreprise.

Pour télécharger : 2013-11 Le Monde Eco Entreprise

Nouveau livre de Pierre-Yves Gomez et Harry Korine

Dans Strong managers, strong owners : Corporate Governance and strategy, Pierre-Yves Gomez et Harry Korine expliquent comment et pourquoi la stratégie peut modifier la nature de l’actionnariat et inversement comment le type d’actionnariat influence les choix stratégiques. Ce livre permet d’apporter des réponses aux acteurs des entreprises de toutes tailles sur les relations mouvantes entre le conseil d’administration, les managers et les actionnaires et comment la réflexion stratégique doit être accompagnée d’une réflexion sur la gouvernance.

Pour plus d’informations sur Strong managers, strong owners, cliquez ici.

Administrateurs salariés : une nouvelle occasion manquée

Alternatives Economiques donne la parole à Pierre-Yves Gomez à propos de la présence d’administrateurs salariés dans les conseils d’administration français. La loi de juin 2013 oblige les entreprises de plus de 5000 employés à avoir au moins un administrateur salarié au sein de leur conseil mais nous restons en France très loin du modèle allemand de parité en place depuis 1976. Une mise en perspective sur le décallage entre les intentions et les timides actions du législateur.

Pour télécharger : 2013-10 Alternatives_Economiques

Pour une théorie de la participation des salariés fondée sur le don

Nicolas Aubert publie un article dans la revue Économie et Sociétés sur la complémentarité des deux formes de participation des salariés – à la gestion et au capital – à l’entreprise en les articulant grâce au don.

Aubert Nicolas. Pour une théorie de la participation des salariés fondée sur le don, 2013, Economies et Sociétés, série K, vol. 22, n ̊1.

Résumé

Dans la lignée des travaux de François Perroux, nous discutons des conditions pour fonder une théorie de la participation des salariés sur le don. Nous constatons d’abord l’échec de l’articulation théorique des deux formes de participation des salariés dans l’entreprise: participation aux décisions et à la gestion et participation aux bénéfices et au capital. Les travaux empiriques constatent la complémentarité des deux formes de participation qui ne trouve pas de justification pour les théories contractuelles de l’entreprise. Afin d’expliquer cette complémentarité, nous proposons de nous référer à Perroux qui lie don et participation.

In their profession’s service: how staff professionals exert influence in their organisation

L’article se fonde sur une étude inductive qui montre les pratiques d’influence des responsables de la santé et de la sécurité  du personnel sur leur organisation. Par différentes manœuvres, ils construisent une légitimité et exercent des tactiques discrètes d’influence pour contourner les contraintes sociales, promouvoir des pratiques ou en perturber d’autres. L’article discute les enseignements théoriques sur les questions d’agence et les implications plus générales sur les logiques institutionnelles.

Thibault Daudigeos, 2013. In their profession’s service: how staff professionals exert influence in their organisation, Journal of Management Studies, 50, 5: 699–962.

Abstract

This paper seeks to better understand the way staff professionals bring professional practices inside their organization by examining how they enact a practical agency to promote or disrupt practices. From an inductive study of occupational safety and health managers in a multinational construction company, we develop a framework of how staff professionals build perceived legitimacy and exert unobtrusive influence tactics to manoeuvre around social constraints. We contend that our principal contribution to the literature on institutional work is to provide a situated account of the practical agency of staff professionals inside one organization. In doing so, we extend current knowledge of the embedded agency paradox. Finally, our analysis offers new insights into the literature on professions and institutions by highlighting the work of staff professionals in a real-life context, which has received scant attention in the last three decades.

Taking Stock Of Institutional Complexity

Thibault Daudigeos publie avec Amélie Boutinot et Stéphane Jaumier un article dans la revue Research in the Sociology of Organizations sur les logiques sous-tenantes aux phénomènes institutionnels complexes de long terme.

Daudigeos, Boutinot & Jaumier, 2013. Taking Stock Of Institutional Complexity: Anchoring A Pool Of Institutional Logics Into The Interinstitutional System With A Descendent Hierarchical Analysis, Research in the Sociology of Organizations, 2013/6/24, 39, 319-350.

Lire l’article

Résumé

Le pluralisme institutionnel est un phénomène fascinant pour les chercheurs institutionnels. Comment l’équilibre entre les logiques évolue dans un domaine et quel genre de trajectoires un ensemble de logiques peuvent rencontrer sur une longue période reste flou. En particulier, la littérature existante a trop souvent tendance à minimiser la complexité institutionnelle en se concentrant sur deux logiques dominantes, et à ignorer les modes d’interaction qui ne sont pas de l’ordre de la logique de concurrence. Afin de répondre à ces questions, nous proposons une nouvelle méthode pour mesurer la complexité institutionnelle multiple. 

Abstract

Institutional pluralism is an intriguing phenomenon for institutional scholars. How  the balance among logics evolves within a field and what kind of trajectories a set of logics  may experience over a long-term period remain unclear. In particular, extant literature tends  too often to downplay institutional complexity by focusing on two dominant logics, and to  ignore modes of interaction among logics other than competition. In order to address these  issues, we offer a novel methodology for measuring institutional complexity–multiple …   

Gouvernance des PME familiales

Le modèle de gouvernance familial n’est pas un modèle de solidité, loin de là. Ses forces sont aussi ses faiblesses. Pouvoir centralisé, effet de seuil, isolement du dirigeant… Retour sur des problèmes chroniques dans un long article sur le capitalisme familial à la française.

Pour télécharger : 2013-06-Le_Nouvel_Economiste

On prend des femmes et on recommence

Pierre-Yves Gomez contraste l’avancée rapide de l’application de la loi Coppé-Zimmerman sur la parité dans les conseils d’administration des sociétés cotées avec la prudence législative concernant la représentation des salariés. Pourquoi ? La première contrairement à la seconde poursuit ou accentue la reproduction sociale au sein des institutions de gouvernance.

Pour télécharger : 2013-06 Le_Monde_Eco_et_Entreprise

Les patrons sont-ils trop payés ?

Pierre-Yves Gomez soulève la question de la justification de la rémunération des dirigeants des entreprises du CAC 40 qui se sont envolés malgré l’obligation depuis 2001 de les publier. Ce n’est donc pas le marché des dirigeants qui manque de transparence. C’est la hiérachie, d’où ils justifient leurs rétributions.

Pour télécharger : 2013-05-Le_Monde Eco Entreprise

La gouvernance des PME et PMI. Enquête APM/IFGE 2013.

L’Association pour le Progrès du Management (APM) et l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE) se sont associés pour réaliser un état des lieux du gouvernement des PME et PMI françaises non cotées. La présente étude a été menée au cours de l’année 2012 et, après celle de 2007, permet de dresser une nouvelle cartographie de la gouvernance des entreprises qui échappe au prisme des très grandes sociétés cotées.

L’enquête APM/IFGE est unique parce qu’elle se focalise sur les petites et moyennes entreprises, contrairement à la plupart des recherches sur le thème de la gouvernance qui privilégient les grandes sociétés cotées. L’objectif est de mieux connaître les pratiques et les structures propres à ces entreprises, leur réalité sociale et économique.

Contact : Sébastien Dérieux – derieux@em-lyon.com

Pour télécharger : Etude APM IFGE 2013

Les entreprises continuent à s’approprier le code de gouvernance MiddleNext

Publié en décembre 2009, le code de gouvernance MiddleNext a pour vocation de proposer aux entreprises cotées moyennes et petites des recommandations fondées sur une gouvernance « raisonnable » et compatibles avec leur taille, leur structure de capital et leur histoire.

Comme chaque année, MiddleNext a confié à l’IFGE l’analyse des entreprises qui se sont référées à son code de gouvernance pour l’exercice 2011. En donnant une image de la population des entreprises qui ont adopté le code MiddleNext, le rapport permet de mieux appréhender leurs caractéristiques, leurs systèmes de gouvernance et les problématiques que le code peut permettre de résoudre.

Le rapport décrit les entreprises ayant adopté le code MiddleNext et leurs systèmes de gouvernance. Il donne des détails sur la mise en œuvre concrète des recommandations du code MiddleNext. On observe en particulier une progression du nombre d’entreprises ayant mis en place un règlement intérieur pour leur conseil (85% en 2011 vs 48% en 2009) ainsi qu’une très nette augmentation du nombre de sociétés ayant mis en place une évaluation des travaux du conseil (62% en 2011 vs 31% en 2010).

« Nous sommes heureux de constater que les valeurs moyennes s’approprient de mieux en mieux le code MiddleNext » souligne Caroline Weber, Directrice générale de MiddleNext. Pour Pierre-Yves Gomez, directeur de l’IFGE, «année après année, on voit se dessiner le profil de gouvernance des entreprises moyennes et leur différence avec les entreprises du CAC40».

Pour télécharger : Rapport_2012_Code_Gouvernance_MiddleNext

Spanghero ou les dérives d’une coopérative agricole

Xavier Hollandts, Angela Sutan et Bertrand Valiorgue détaillent dans un article du Huffington Post les dérives de Spanghero, entreprise détenue par un groupe coopératif agricole et dont la gouvernance s’est éloignée des valeurs coopératives. En vendant de la viande de cheval achetée à l’étranger pour la revendre comme viande de bœuf, Spanghero a créé une vive polémique sur l’agroalimentaire et les tromperies commerciales.

Les entreprises continuent à s’approprier le code de gouvernance MiddleNext

Pour télécharger : Rapport_code gouvernance MiddleNext 2012

Publié en décembre 2009, le code de gouvernance MiddleNext a pour vocation de proposer aux entreprises cotées moyennes et petites des recommandations fondées sur une gouvernance « raisonnable » et compatibles avec leur taille, leur structure de capital et leur histoire.

Comme chaque année, MiddleNext a confié à l’IFGE l’analyse des entreprises qui se sont référées à son code de gouvernance pour l’exercice 2011. En donnant une image de la population des entreprises qui ont adopté le code MiddleNext, le rapport permet de mieux appréhender leurs caractéristiques, leurs systèmes de gouvernance et les problématiques que le code peut permettre de résoudre.

Le rapport décrit les entreprises ayant adopté le code MiddleNext et leurs systèmes de gouvernance. Il donne des détails sur la mise en œuvre concrète des recommandations du code MiddleNext. On observe en particulier une progression du nombre d’entreprises ayant mis en place un règlement intérieur pour leur conseil (85% en 2011 vs 48% en 2009) ainsi qu’une très nette augmentation du nombre de sociétés ayant mis en place une évaluation des travaux du conseil (62% en 2011 vs 31% en 2010).

« Nous sommes heureux de constater que les valeurs moyennes s’approprient de mieux en mieux le code MiddleNext » souligne Caroline Weber, Directrice générale de MiddleNext. Pour Pierre-Yves Gomez, directeur de l’IFGE, «année après année, on voit se dessiner le profil de gouvernance des entreprises moyennes et leur différence avec les entreprises du CAC40».

Nouveau livre de Pierre-Yves Gomez : Le travail invisible

Le nouvel ouvrage de Pierre-Yves Gomez permet de faire le lien entre le gouvernement d’entreprise et le travail.

Voilà trente ans que l’on nous fait la promesse d’une société où l’on ne travaillerait plus. Une société ludique, des loisirs sans fins, des subventions faciles. L’esprit de rente est l’opium du peuple. Un puissant narcotique pour gouverner une société indolente où des magiciens divertissent les travailleurs et les font disparaître. Le travail est devenu invisible. Pendant ce temps, les nouveaux capitaines du monde ont imposé leur pouvoir grâce à un savoir mystérieux et terriblement efficace, « la finance ».

Ils ont fait croire que l’on pouvait créer de la valeur à partir de rien. Et le piège spéculatif s’est refermé sur nous. Mais la solution se profile déjà . La crise du travail montre que les travailleurs aspirent à être reconnus, à trouver du sens à ce qu’ils font au quotidien, à en voir le résultat concret. Dans la vraie vie, le travail peut être pénible et fatiguant, mais il est aussi stimulant et enrichissant. Dans la vraie vie, le travail est vivant.

Ecrit pour le grand public, cet ouvrage sert déjà de référence pour les politiques d’innovation de grandes sociétés.

Pour voir des vidéos, lire des extraits du livre ou discuter avec l’auteur, rendez-vous sur le blog de Pierre-Yves Gomez en cliquant ici.

IFGE invité à l’Assemblée Nationale

La commission des Lois de l’Assemblée nationale a décidé, lors de sa réunion du 18 juillet dernier, la création d’une mission d’information sur la transparence de la gouvernance des grandes entreprises.

La réunion constitutive de cette mission s’est tenue le 31 juillet 2012. Elle a désigné :

Mme Corinne Narassiguin, députée des Français établis hors de France (1ère circonscription), aux fonctions de présidente et de rapporteure ;

M. Philippe Houillon, député du Val-d’Oise, aux fonctions de vice‑président et de co‑rapporteur ;

M. Jean-Michel Clément, député de la Vienne, à celles de vice‑président.

La mission devrait organiser ses réflexions autour de plusieurs axes d’études :

1- La composition et le mode de fonctionnement des organes dirigeants des grandes entreprises (indépendance et responsabilité des mandataires sociaux, mandats croisés, place des femmes, représentation des salariés, rôle de l’État actionnaire ou régulateur, rôle des agences de notation et de l’Autorité des marchés financiers…) ;

2- La rémunération des dirigeants-mandataires sociaux des grandes entreprises (vote consultatif ou contraignant des actionnaires sur les rémunérations des dirigeants-mandataires sociaux, clarification des modes de rémunération sous forme de stock-options, de distribution d’actions gratuites, de « retraites-chapeau », d’indemnités de départ et de non‑concurrence…)

3- La lisibilité de la stratégie des grandes entreprises à moyen et long termes (clarté et exactitude des rapports annuels, choix et évolution des méthodes de comptabilité, anticipation des difficultés des grandes entreprises et, par contrecoup, des petites et moyennes entreprises qui entretiennent avec elles des liens commerciaux et/ou financiers…).

Vous pouvez consulter l’intervention de Pierre-Yves Gomez et Aurélien Eminet à l’adresse suivante : http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html?media=3607&synchro=1761568&dossier=12

Gouvernance des organisations entre universalisme et contingence

Chaque année depuis 2002, cet événement est l’occasion de réunir les chercheurs qui s’intéressent à la gouvernance d’entreprise. Les précédentes éditions se sont déroulées successivement à Montréal, Mons, Strasbourg, Genève, Bordeaux, Florence et Metz.

Point de rencontre de nombreuses disciplines (principalement la stratégie, la finance, le droit et l’économie), la gouvernance d’entreprise peut faire l’objet de travaux scientifiques de grande qualité. Les chercheurs sont invités, en fonction de leurs domaines de compétence et centres d’intérêt, à adopter les cadres analytiques et méthodologiques qui leur conviennent. Le thème central choisi pour cette année est le suivant : La gouvernance des organisations entre universalisme et contingence.

En effet, initialement menée dans le contexte des très grandes entreprises cotées au capital dispersé (les entreprises dites « à la Berle et Means »), la recherche en gouvernance a donné lieu à un modèle qui a sous-tendu de nombreuses propositions de réforme au cours des années 1990. Progressivement, la recherche académique a étendu son champ d’investigation à d’autres types d’organisation (gouvernance des entreprises mutualistes et coopératives, la PME, gouvernance de l’entreprise familiale, gouvernance de l’entreprise en croissance, gouvernance associative, gouvernance des organisations à but non lucratif …). Cette diversité des champs d’application nécessite une interrogation critique quant à l’adéquation de l’appareil conceptuel dominant. Des approches alternatives ont commencé à être explorées. Avec une vingtaine d’années de recul et suite aux crises récurrentes de la première décennie du 21ième siècle, il est aujourd’hui légitime de s’interroger sur le statut du modèle initial, ainsi que des modèles concurrents et/ou complémentaires.

Soumission des papiers

Dans cet esprit, nous sollicitons des contributions d’un spectre très large, que ce soit en termes de champ disciplinaire (gestion, finance, économie, droit, sociologie …), de cadre théorique, de champ d’application (organisations particulières, systèmes nationaux de gouvernance, …) ou de positionnement méthodologique (méthodes quantitatives, qualitatives, historiques, critiques …)

Les papiers, rédigés en français ou en anglais, doivent être envoyés en format électronique (word ou pdf) à cig2012lyon@gmail.com avant le lundi 6 février 2012.

Le comité scientifique procèdera à l’examen des propositions. La décision d’acceptation ou de refus sera transmise dès le 30 mars 2012. L’acceptation définitive des communications sera subordonnée à l’inscription avant le 20 avril 2012 et à la présentation de la communication par l’un au moins des auteurs.

Responsables de l’organisation : 

  • Pierre-Yves Gomez, professeur – EM Lyon
  • Peter Wirtz, professeur – IAE Lyon

 
Pour toute information complémentaire : 
Site web de la conférence : http://www.aaig-asso.com/cig2012/
Courrier Electronique : cig2012lyon@gmail.com
Appel à communications : http://www.aaig-asso.com/cig2012/cig2012.pdf

Pour télécharger : CIG 2012

La firme géante, stade ultime du marché financier

Pierre-Yves Gomez revient sur le développement sans précédent des grandes entreprises qui concentrent une part croissante des capitaux. Pierre-Yves Gomez montre que contrairement a une idée reçue, ce n’est pas la main invisible des marchés qui gouverne ces entreprises, mais bien celle de leurs propriétaires et de leurs managers.

Pour télécharger : Le Monde Economie avril2012