Le « golden hello » sourit aux audacieux

Dans sa chronique dans Le Monde Economie, Pierre-Yves Gomez touche le sujet de l’engagement et de la rémunération des dirigeants.

Pour le remercier de son arrivée à la direction générale de Sanofi, Olivier Brandicourt recevra 4 millions d’euros de « golden hello ». Cette pratique complète les multiples dons que reçoivent les dirigeants sous forme de primes, bonus, stock-options et parachute dorés. Car dans l’idéologie néolibérale, le talent individuel est surévalué par rapport à celui de la communauté de travail.

Dans le monde antique, la prise d’un poste de pouvoir était ressentie comme une charge si précieuse que la personne devait sacrifier une partie de sa fortune à ceux qu’elle avait l’honneur de gouverner.

C’est donc l’inverse dans l’entreprise néolibérale. Le dirigeant, loin d’exprimer sa gratitude à la communauté des travailleurs, reçoit des dons avant, pendant et après son mandat.

Pour lire la chronique: Gomez Le Monde 04 2015

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