La dernière décennie a été marquée par une multiplication des appels institutionnels en faveur de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise. Cet appel institutionnel quasi-généralisé aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale est largement relayé par les dirigeants d’entreprises qui considèrent que la réduction des dommages collatéraux et l’intégration des préoccupations sociales et environnementales des parties prenantes sont des éléments incontournables dans le développement de leurs entreprises.
Face à cet engouement, l’objectif de ce travail doctoral est de comprendre comment se construit la responsabilité sociale dans l’entreprise. Nous traitons d’une problématique bien particulière en matière de responsabilité sociale : l’internalisation des effets externes négatifs. De manière plus précise, nous mettons en évidence les démarches organisationnelles ainsi que les acteurs qui participent à l’internalisation de tels effets.
Nos analyses se focalisent sur les middle managers qui apparaissent comme des contributeurs essentiels à l’internalisation des effets externes.
Les analyses empiriques ont été réalisées au sein de l’entreprise Adecco et ont portées sur la question des accidents du travail des salariés intérimaires. Nous avons ainsi contribué à mettre en évidence les changements organisationnels et stratégiques qui permettent à une entreprise de travail temporaire de mieux préserver l’intégrité physique de ses salariés. Problématique essentielle dans le management du capital humain d’une entreprise.
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